Pourtant des promesses ont été faites à ces prébénéficiaires ce que le problème sera réglé.
Selon nos informations, l’OPGI aura même établi des décisions d’expulsion à l’encontre des squatteurs de ces logements sociaux. Cela dit, rien de concret n’est venu voir le jour d’où la colère de ces pères de familles qui n’ont fait, en fait, hier que revenir à la charge, eux, qui ont déjà procédé à des actions similaires auparavant. La dernière en date a été menée, durant le mois de carême dernier lorsqu’ils ont bloqué le siège de la daïra d’Azazga. “Ce jour-là, le chef de daïra nous a promis une solution une semaine après l’Aïd El Fitr”, nous a dit un des protestataires hier, et de poursuivre “mais voilà que un mois s’est écoulé après l’Aïd et la situation n’a pas changé d’un iota”.
S’estimant lésés et pris au dépourvu, ces citoyens sont déterminés cette fois, à ne pas lâcher prise. “Nous fermerons l’APC le temps qu’il faudra, pas question de bouger d’ici tant notre doléance ne soit pas prise en charge”, s’écria un manifestant. Ce derniers et ses compères réclament l’expulsion des actuels occupants des logements et de les rétablir dans leurs droits. Il n’est donc pas à écarter la possibilité de voir la mairie de Fréha bloquée aujourd’hui encore. “On a assez attendu ainsi, basta à la hogra”. s’exclama un autre manifestant. jusqu’à la fin de la journée d’hier, aucun compromis n’a été trouvé. En fait, faudra-t-il d’abord que les responsables en discutent avec les manifestants, car selon ces derniers, les autorités ont brillé par leur absence hier.
“C’est une preuve de plus du peu de considération qu’on vous accorde comme si on réclamait un non-droit”, dira un autre protestataire qui affichait à l’instar de ses compagnons, une grande détermination à aller de l’avant.
Notons que la liste des pré-bénéficiaires de ces logements sociaux a été rendue publique en 2000.
Ces mêmes logements, nous a-t-on expliqué, ont été squattés une année après, soit en 2001 avec les évènements qu’a connus la Kabylie. Ainsi, plus de huit ans après, “l’affaire” reste suspendue.
C’est en somme, à un vrai dilemme que se trouve confronté l’administration de la wilaya de Tizi-Ouzou. Cela dans ce sens qu’on doit également penser à reloger les occupants actuels de ces logements s’ils venaient à être expulsés, quoi qu’il en soit, une issue doit être trouvée pour cette situation.
M.O.B.
