Des ordures à l’entrée de la Cité

Partager

La cité Cnep, implantée à l’entame du tronçon reliant Aomar à Tizi Larbaâ, un plan de construction qu’aurait réalisé l’architecte Ali Fergani, souffre elle aussi, du passage irrégulier des éboueurs. Si la cité Cnep est située à l’écart du centre-ville, les résidants auraient compris les fréquents retards accusés par l’évacuation des ordures ménagères, mais on a érigé celle-ci juste derrière le parc de stationnement des bennes-tasseuses d’ordures dont s’est dotée l’APC de Aomar.

Ceci ne se passe pas uniquement devant plusieurs blocs d’habitations, mais aussi, où l’on a édifié des institutions, notamment le CFPA, le lycée et le nouveau CEM de Aomar, des établissements que les scolarisés ne rejoignent qu’après avoir subi les odeurs nauséabondes dégagées par les dépôts.

Evidemment, ces détritus jonchant le sol proviennent des ménages du Hay, lesquels du fait d’une non prise en charge de la collecte 7/7, mais seulement 2 ou 3 fois par semaine, “vident leurs sacs” dans un coin qui n’est autre que l’accès d’entrée vers la Cité.

Bien sûr, le choix de l’endroit n’arrange que les locataires des blocs construits sur la partie supérieure de l’assiette foncière, de forme pointue, quant à ceux du bas, habitant à proximité de la décharge, ils se cloîtrent dans leur habitation en fermant portes et fenêtres H24, de peur de recevoir les puanteurs et d’être envahis par les moustiques. Cependant, ce calvaire ne dure que 2 ou 3 jours par semaine, les services concernés viennent les débarrasser quand même de temps en temps, mais une fois ces dépôts atteignant des proportions insoutenables. Une remarque toutefois, la cité Cnep dont les appartements sont regroupés en petits blocs espacés les uns des autres de 30 m est la seule à connaître ce cas d’insalubrité au hay bouiri et bien d’autres HLM, il n’a jamais été signalé de dépotoirs anarchiques.

A. Chérif

Partager