La première étape de la visite ministérielle s’est effectuée dans la petite localité de Mekhchene sur le CW 17, pour procéder à l’inauguration d’un pont enjambant l’oued Bouamoud. Un ouvrage qui a coûté 93.759.120 DA et qui permettra de relier les agglomérations de Tablat et de Guerrouma. Egalement inauguré, un deuxième pont au niveau de la localité d’Essebt, dont la passerelle avait été emportée par la crue d’Oued Bouamoud lors des intempéries de l’hiver 2004-2005. Cet ouvrage de 85 mètres de long et de 7 mètres de large a consommé une enveloppe de 56.628.292,50 DA TTC plus l’avenant estimé à 72.548.437,10 DA TTC. Le ministre apprendra à ce propos que 10 ouvrages d’art sont en cours de réalisation dans la wilaya de Bouira dont 8 pour désenclaver des villages et bourgades.
Dans la commune d’Ath Mansour, Amar Ghoul a procédé à l’inauguration d’une maison cantonnière qui doit couvrir 20 km sur la RN 5, 20 km sur la RN 15 et 5 km sur le CW11. Sur place, le ministre prendra connaissance de l’ensemble des maisons cantonnières à travers la wilaya et sera surpris d’apprendre que la wilaya de Bouira disposait de 17 maisons cantonnières, soit cinq de plus que la normale qui prévoit une maison cantonnière dans chaque daïra.
Le DTP révélera au ministre que 45 cantonniers ont été formés pour s’occuper des différentes maisons cantonnières à travers la wilaya et qu’ils seront chargés de diriger les ouvriers sur les diférents chantiers.
Le ministre s’est ensuite rendu à la commune d’Ahnif pour inspecter les travaux de réhabilitation du CW11. Des travaux pour lesquels une enveloppe de 123.060.600 DA a été dégagée pour réaliser 7 kilomètres de deux voies de 3.50 mètres qui permettront par la suite de relier l’autoroute Est-Ouest. Un délai de 6 mois est prévu avant la réception de ce tronçon.
Un jeune ouvrier de la société chinoise CITIC-CRCC a profité de la présence du ministre pour l’interpeller sur les problèmes vécus par les ouvriers algériens vis-à-vis des responsables asiatiques. Des problèmes relatifs aux arriérés de salaires et au non-paiement de primes qui remontent à plusieurs mois. M. Ghoul rassurera l’ouvrier en lui disant que leur situation sera régularisée d’une manière ou d’une autre étant donné que le ministère des Travaux publics dispose d’une caution de garantie qui n’a pas encore été versée à l’entreprise chinoise et que si cette dernière ne régularise pas la situation financière de ses travailleurs, le ministère aura toute latitude d’indemniser les ouvriers algériens. A propos de l’échangeur d’El Adjiba devant relier l’autoroute Est-Ouest, le ministre apprendra qu’il sera fin prêt dans une quinzaine de jours.
De retour au chef-lieu de wilaya, la délégation ministérielle s’est rendue au parc régional des travaux publics dont les travaux devront débuter au mois de décembre prochain. Un parc régional chargé des wilayas d’Alger, Blida, Bouira, Boumerdès, Tipaza et Tizi-Ouzou et qui consommera la somme de 8 milliards pour son aménagement.
M. Ghoul dira que Bouira est bien lotie en la matière puisque la wilaya d’Alger ne dispose pas de cette infrastructure. A l’intérieur du parc, des chasse-neige, des angledozers, des chargeurs, des tracteurs routiers, des semi-remorques dotés de porte-engins étaient exposés.
Le ministre, après avoir visité les deux trémies du centre-ville, prendra connaissance des différents boulevards en cours de réalisation à travers le chef-lieu de wilaya.
Le premier responsable des travaux publics, lors d’un point de presse, affichera une entière satisfaction sur les réalisations de son secteur. “D’ici au mois de décembre, le taux de réalisation de l’ensemble de nos ouvrages atteindra les 98 % et je remercie le wali pour son excellent travail… Un important programme attend encore la wilaya de Bouira pour la période 2010-2014 et beaucoup de projets structurants sont inscrits, entre autres la quatrième rocade d’Alger qui sera connectée à l’autoroute Est-Ouest, la pénétrante Béjaïa-Bouira…” Des projets qui ne manqueront pas de décongestionner le pays et qui, une fois arrivés à terme, permettront de rebooster l’économie nationale.
Hafidh B
