Les usagers des comptes courants postaux découvrent de jour en jour des nouveautés. Ainsi, même dans les bureaux postaux implantés dans les villages, la technologie n’est pas en reste.
Ces bureaux bénéficient de visus qui permettent aux usagers de retirer leur argent sans se déplacer juqu’à la ville. L’inverse parfois se produit quand des citoyens prennent d’assaut ces bureaux au moment des grandes chaînes. A Ichoukrène, ce système facilite le retrait. “Nous n’avons pas à aller à la poste de Draâ El Mizan pour retirer notre argent.
C’est une opération que j’accomplis vite ici même, tout près de l’école où je travaille”, nous a déclaré une enseignante du primaire. Même les professeurs du collège en font autant. Le défi est à relever dans ce secteur. Mais, ce que souhaitent les usagers de ces services, est de voir le nombre de distributeurs automatiques de billets se multiplier. “Il faudrait que chaque agence postale ait son DAB. Je vous citerai par exemple celles de Frikat, de Aïn Zaouia et d’Aït Yahia Moussa.
Dans ce cas, il n’y aurait plus de pression sur celui de la poste de Draâ El Mizan”, a préféré nous suggérer un retraité d’Aït Yahia Moussa venu retirer sa pension mensuelle devant une foule compacte qui s’est déjà formée devant le DAB avant l’ouverture des guichets. Il faut dire que l’appréhension remarquée au début chez certains titulaires de cartes interbancaires s’est dissipée avec le temps. Même les personnes analphabètes ont vite compris la manipulation de ces CIB avec la participation d’une tierce personne souvent un membre de la famille lettré ou à défaut par quelqu’un auquel, il faudrait donner quelques dinars pour ce service. “C’et pratique et c’est rapide. Vive la technologie”, lance une personne attendant son tour.
Amar Ouramdane