Les NTICs à l’honneur

Partager

A l’ère des technologies multimédias et face aux défis que notre société doit relever pour arrimer la nation algérienne au rang de l’humanité du futur et, consciente du rôle qui lui incombe de jouer en tant que locomotive du mouvement associatif, l’association Etoile culturelle d’Akbou (ECA) a multiplié ses actions de formations au profit des associations de la région, notamment dans le cadre du programme Univers culturel de la jeunesse, à Akbou réalisé en partenariat avec le projet d’appui aux associations algériennes de développement (ONGII).

La dernière en date a trait aux nouvelles technologies d’informations et de communication (NTICs) qui a regroupé certaines associations activant à Akbou, Seddouk et M’chedallah mais aussi les enseignants du CEM d’Ighram. La formation a été animée par le docteur Mme K. Aradi, enseignante à l’université Abderrahmane Mira de Bgayet.

Les leaders associatifs ont eu, deux jours durant, les jeudi 28 et vendredi 29 octobre, à renforcer, élargir et, surtout, à prendre conscience de l’étendue, des avantages, inconvénients et opportunités qui peuvent résulter de l’usage NTICs dans le cadre associatif en vue de plus d’efficacité, d’amélioration de leur savoir-faire; de multiplication des partenariat et de la recherche des financements.

Au sujet de l’usage des NTICs, la formatrice, Mme K. Aradi nous dira : “L’internet est la métaphore technologique de l’association. Internet constitue depuis ses débuts un levier essentiel pour donner à la vie associative les moyens de s’ériger en acteur : tant par la capacité qu’il permet de s’organiser de manière décentralisée, que par la visibilité médiatique qu’il offre ; toutefois, le recours à l’Internet de façon excessive et tous azimuts peut entraîner des effets négatifs. Nous citerons à titre d’exemple, la négligence des moyens classiques de communication et de mobilisation qui sont plus chaleureux et convaincants que le contact via les machines.”

Néanmoins, les NTICs réclament l’implication de tous au risque de voir notre personnalité nationale dans toute sa diversité engloutie dans le tumulte universel car l’invasion, l’appauvrissement des cultures minoritaires à l’échelle planétaire est un fait établi comme le confirme la formatrice : “Le risque de perte d’identité se pose avec acuité dans l’état actuel d’usage de l’Internet, j’estime que les Algériens de façon générale, et notamment les enfants et les adolescents, ne sont pas du tout préparés à cette ouverture brusque sur le monde extérieur. Ainsi, il est vital que les pouvoirs algériens comprennent que les NTICs ce n’est pas uniquement de l’investissement matériel, mais c’est avant tout la préparation de la société et surtout les jeunes à ce raz-de-marrée du WEB, par la mise en œuvre de politiques d’éducation et d’encadrement des populations qui soient adéquates et pertinentes dans ce nouveau contexte de l’informatisation et de la mondialisation de l’information et de la connaissance.”

B. Sadi

Partager