A Souk El Tenine, le transport scolaire n’est assuré qu’aux filles contre une participation très symbolique, il faut le signaler.
Quant aux garçons, ils sont livrés aux transporteurs privés pour y être déplumer, ce qui n’arrange en rien leurs parents, surtout pendant cette période de cherté et de flambée du coût de la vie.
Notons que les lycéens Souk El Teninois sont obligés de se rendre au chef-lieu de daïra pour suivre leurs études secondaires car la localité, il n’y a point de lycée.
Quant à celui qui est en construction, sa livraison semble s’éterniser au grand dam des adolescents.
Pour certains élèves issus des villages d’Agouni Boufaf, de Tighilt Mahmoud et de Sidi Ali Moussa pour ne citer que ceux là, des villages distants d’au moins 7 kilomètres de Maâtkas, les élèves sont d’abord tenus de se lever très tôt (6 heures) pour arriver à l’heure et puis, il faut s’acquiter chaque jour que Dieu fait du prix de transport qui s’élève à 60 DA.
Quant aux écoliers issus de familles démunies, il sont obligés d’aller à pied à aller comme au retour.
Un parent de trois adolescents scolarisés au lycée de Maâtkas, nous avouera avec regret : “Etant un simple journalier qui n’arrive même pas à garantir carrément la subsistance de ma famille, j’avoue que par beau temps mes enfants se rendent à l’école à pied, pendant l’hiver, ils ne peuvent pas le faire, je n’ai pas besoin de vous apprendre que des fois, je recours à l’emprunt. L’autorité doit garantir le transport aux filles comme aux garçons, c’est injuste, ce qui se fait actuellement”.
M. Belarif le 2ème adjoint au maire confirmera que : “C’est vrai que nous n’assurons le transport qu’aux filles, notre parc automobile doit être doté de plus de cars, pour l’instant nous n’avons que 3 mini bus et un 49 V8 Sonacome pour 10 villages, impossible de satisfaire tout le monde”.
H. T.