Tout comme chaque année à cette période précise qui coïncide avec les inscription universitaire et autres, les bureaux d’état civil sont débordés. Draâ El Mizan, étant aussi chef-lieu de daïra, ne déroge pas à la règle.En effet, dès six heures voire cinq heures du matin, d’interminable chaînes commencent à se former devant le portail. A l’ouverture, avant-hier, tout comme les autres jours, cinq listes d’une cinquantaine de personnes étaient déjà faites. “J’habite à Ichoukrène, un village distant de douze kilomètres de Draâ El Mizan, je me suis levé à quatre heures du matin, j’arrive à la 100e position”, nous explique ce citoyen. Effectivement, ceux qui résident à la périphérie ou dans les villages doivent faire des mains et des pieds pour y arriver. A l’intérieur de la mairie, c’est la débandade même si les agents essaient de mettre de l’ordre. Ce qui augmente la colère des uns et des autres est l’espace qui est trop réduit.Pourtant, selon une source poche des services de l’APC, une annexe administrative était prévue, mais en vain.“C’est la période des congés. Je vous informe que certains agents de bureau sont réquisitionnés”, nous a confié un chef de service sous l’anonymat. Il ne faudra pas oublier que la commune de Draâ El Mizan appelée, il y a longtemps, la commune mixte, couvrant le territoire de Tizi Ghenif jusqu’aux Ouadhias en passant par Ath Yahia Moussa, Aïn Zaouia, et Frikat, délivre jusqu’au jour d’aujourd’hui, des documents administratifs (extraits de naissance, mariage, décès) aux citoyens venant des communes précitées. Là aussi, le problème des registres se pose car il faudrait savoir qu’ils sont vieux et parfois déchirés. Ceci entrave la tâche des agents de bureaux. “A quand l’informatisation de tous ces registres”, se demande-t-on. D’autres facteurs sont à l’origine de cette situation. Si dans certaines petites communes, telles Ath Yahia Moussa ou Aïn Zaouia, des antennes ont été réalisées dans les villages, à Tafoughalt pour la première et à Boumahni, pour la deuxième, à Draâ El Mizan, rien n’a été engagé dans ce sens.En tout cas, pour éviter tous ces désagréments aux usagers de ces services, il serait souhaitable de voir le nombre de papiers administratifs réduit ainsi que leur validité augmentée.
Amar Ouramdane