Les syndicats Cnapest, Satef et Unpef de Boumerdès ont répondu favorablement, hier à l’appel de l’intersyndicale de la Fonction publique pour une grève d’une semaine reconductible au cas où la nécessité l’exigerait.
L’action de sensibilisation engagée par la première instance syndicale citée s’est avérée fructueuse puisque les 31 lycées que compte la wilaya étaient hier à l’arrêt. “Naguère récalcitrants en pareille circonstance, les professeurs de deux lycées, à Khemis El Khechna et Hammadi ont fini par rallier notre organisation syndicale. Ici et là, le taux de suivi de ce débrayage a dépassé 60%”, exulte le chargé de communication du bureau du Cnapest, Moussa Ben Amara.
Et il précise dans cette optique que “le taux de cette grève s’est élevé à hauteur de 80% au niveau de ce département”.
Pas moins d’une dizaine de CEM y étaient également paralysés, suite à un appel conjointement lancé par les syndicats Satef et Unpef, par le biais d’une telle action de protestation, qui peut être reconduite la semaine prochaine, les enseignants réclament un statut digne de leur corporation.
Et ils exigent surtout dans cette conjoncture d’inflation galopante, la mise en application du nouveau régime indemnitaire avec effet rétroactif à partir de janvier 2008. “S’y ajoutent, entre autres revendications, la revalorisation du point indiciaire et la participation à la gestion des œuvres sociales”, a encore expliqué un autre représentant local du Cnapest.
A ce tourbillon de grève qui va encore affecter les lycées et collèges s’ajoutera ces jours-ci le débrayage d’autres corporations, affiliées elles aussi à la Fonction publique. C’est apparemment l’expression d’un ras-le-bol d’une masse de travailleurs sentant qu’elle est toujours laissée sur le bas-côté de la société.
Salim Haddou