Le nom de Azzedine Aït Djoudi le plus évoqué

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A vrais dire, même s’il n’en fait pas cas ouvertement, trouver un successeur à Lang est le souci premier de Hannachi. Et ce n’est certainement pas la petite victoire réussie à la peine face au MSPB samedi dernier qui arrangera tout au sein de l’équipe en plein doute et les supporters avec.

Ces derniers dont nombreux parmi eux ne semblent pas encore digérer la manière avec laquelle l’ex-coach a été démis de ses fonctions, sont toujours à l’affût de la moindre information concernant le futur coach. Plusieurs noms circulent du coté de Tizi Ouzou et celui qui revient le plus souvent est Azzedine Aït Djoudi.

Celui-ci, qui a décidé de quitter la barre technique de l’ES Zarzis, se trouve actuellement à Tizi Ouzou. Une présence qui a ravi les supporters de la JSK qui ne cessent de réclamer son retour car, estiment-ils, il est le seul à même de pouvoir redresser la barre lui qui connaît parfaitement la maison.

« Je ne vois pas pourquoi Hannachi veut chercher un entraîneur à l’étranger alors que la JSK vient juste de limoger un coach français auquel on avait reproché le manque de professionnalisme à tous les niveaux. Il serait plus judicieux pour la JSK de confier la barre technique à Aït Djoudi. Lui au moins il connaît la maison et ne va pas trouver de difficulté d’adaptation en plein milieu de la saison », nous confie Youssef M., un inconditionnel des Canaris à la sortie du stade.

Ce supporter, qui a assisté au match face au MSPB, espère voir l’histoire de 2004 se répéter de nouveau lorsque Aït Djoudi avait décidé de quitter avec armes et bagages son club marocain de l’Olympique de Oujda et venir prendre en main la JSK avec au final une consécration suprême en championnat, après neuf années de disette.

En attendant le nom de celui qui succédera à Jean-Christian Lang, le président, n’a pas hésité à déclarer qu’il ne va pas ramener un entraîneur qui a déjà travaillé à la JSK. Il va sans dire que le prochain déplacement que Hannachi projette dans les jours à venir en France rentrerait dans ce cadre. En effet, il est difficile d’imaginer qu’un président de club sans entraîneur en chef qui de plus aspire à jouer le haut du tableau puisse se permettre un voyage outre mer dans le seul souci de rendre visite à un patient (Aouis en l’occurrence). Il est quasi certain que le chairman canari vise à faire de ce déplacement d’une pierre deux coups, car ce n’est guère le moment indiqué pour lui de laisser la maison alors qu’elle se trouve traversée par différentes turbulences. Mais comme à la JSK, on ne peut jurer de rien, seuls les prochains jours peuvent nous renseigner sur les intentions du président Hannachi à propos de celui qui dirigera la barre technique des Canaris.

A. C.

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