Des espaces et des terre-pleins abandonnés

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Le jardin en question était un lieu de repos et de rencontres amicales. Il offrait le plaisir de rester. On se rencontrait autour d’un thé, d’un café ou d’une boisson fraîche, on respirait un air pur. Dans le temps, un jardinier s’occupait de l’entretien de cet espace vert. Il taillait, il arrosait les diverses plantes et les rosiers aux fleurs roses ou jaunes, il ramassait les papiers et les mégots. Depuis sa mort et la décennie noire à ce jour, le jardin est délaissé, abandonné. Il devint et demeure un lieu désolé alors qu’il était la fiertés des citoyens et des usagers de la RN5 qui prenaient pause. Aujourd’hui, l’endroit est squatté par des marchands, des cordonniers et autres. Nous ignorons si ceux-ci possèdent une autorisation d’activité. Sa reprise en vie est de la faculté des responsables d’autant plus qu’un projet de construction de 180 logements est lancé à côte. En outre, des terrains vagues sont abandonnés. A la cité CNEP, des terres-pleins destinés aux espaces verts sont à l’abandon. Seuls les chardons et les broussailles occupent ces terres cencées êtres plantées d’arbres, de fleurs et de rosiers.Ces terres-pleins sont devenus des décharges sauvages. L’endroit n’est qu’un espace broussailleux et sale.Par ailleurs, les espaces verts réalisés en 2002 sont plus ou moins attrayants parce qu’ils ne disposent pas de bandes ou d’allées hormis celui qui se situe dans la cour. Là, se dresse un jet d’eau qui n’a jamais été mis en service. Quand verra-t-on l’eau jaillir de ce jet d’eau ou n’est-t-il édifié que pour embellir la place ?Encore une fois, les riverains doivent s’organiser, se mobiliser, s’armer d’un peu de civisme et contribuer à la préservation de leur environnement.

A. Bouzaidi

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