Au moment où la Belgique dont les prisons sont surchargées a sollicité les services pénitenciers de la hollande pour ses “petits” condamnés c’est-à-dire ceux dont la peine est inférieure à trois années, l’Algérie prévoit de former en Angleterre le personnel de ses maisons de redressement.
En sus de cela,, selon le ministre de la justice garde des sceaux, il est prévu la livraison d’ici quelques temps d’un certain nombre de pénitenciers répondant aux normes internationales de détention. On peut d’ores et déjà dire sans risque de se tromper que la réforme pénitentiaire initiée par les pouvoirs publics commence à prendre forme.
Béjaïa qui n’a pas été omise dans ce secteur par les décideurs aura son immense prison moderne d’ici quelques mois. Implantée dans la commune banlieusarde de Oued Ghir, sur une superficie de 38 000 m2, ce nouveau pénitencier viendra à la rescousse de la prison d’El Khemis construite à Béjaïa-plaine durant la période coloniale, ne répondant donc plus aux normes modernes de prise en charge des détenus. Selon le président de l’APW, ce projet a été programmé pour remplacer l’ancienne prison se trouvant en plein centre-ville alors que paradoxalement avec le nouveau plan directeur intercommunal d’aménagement urbain, cette nouvelle prison se trouvera en pleine agglomération et cela veut tout simplement dire qu’aucune étude sérieuse de ce projet n’a été faite rajoutera notre interlocuteur. Outre donc ce pénitencier d’une capacité d’un millier de prisonniers, la seconde agglomération la plus importante de la wilaya, Akbou en l’occurrence, sera dotée d’une maison d’arrêt de 300 lits.
La construction de ces nouvelles structures ne fera qu’améliorer les conditions de détention dira le procureur général lors de son intervention à l’ouverture de l’année judiciaire.
A. G.
