Le gaz de ville : une promesse devenue un rêve

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Thème de campagne, commun à tous les partis politiques, lors des élections (députés et maires) la question du gaz de ville, s’est finalement révélée, moins facile à réaliser que ne l’avaient annoncé les candidats dans leurs discours de circonstances.

Les responsables doivent, à leur corps défendant, se rendre à l’évidence que certaines questions ne sont pas de leurs prérogatives et qu’ils n’avaient trop tôt mis la charrue avant les bœufs. L’espoir ayant suivi, l’annonce de la nouvelle s’est, au fil des jours, rétrécie comme une peau de chagrin laissant place à la déception sans bornes. “C’est trop beau d’imaginer nos foyers, frigorifiés l’hiver durant, chauffés, à moindre frais, comme dans les villes”, avoue avec le sourire un citoyen d’Ath Bouyoucef. Les citoyens de la commune qui attendaient le fameux comestible pour le début de l’année 2009, comme promis, doivent déchanter, se demandant même, si l’année 2010 serait “la bonne”. Prise en tenaille, à égale distance, entre la commune d’Aïn El Hammam et celle d’Iferhounène, la petite commune d’Ath Bouyoucef devait, selon nos sources être alimentée par deux conduites. Celle provenant d’Aïn el Hammam est déjà arrivée à destination alors que celle qui allait venir de l’est, après voir desservi Iferhounène est pour le moment compromise. Des problèmes de terrains et d’opposition des propriétaires freinent toujours l’avancée des travaux. Les citoyens d’Ath Bouyoucef demandent à être alimentés par le réseau de l’ex-Michelet, daïra dont ils dépendent administrativement. “Cette option pourrait même être envisagée, temporairement, pour le chef-lieu de daïra d’Iferhounène, en attendant de trouver une solution aux litiges,” affirme Mohamed, un employé de l’hôpital. Les villageois ne désespèrent pas de voir le gaz, tant attendu, arriver bientôt. D’autres, en colère rejettent la balle aux autorités qui, pensent-ils “devrait prendre les choses plus à cœur et éviter à la majorité d’être pénalisée par des problèmes d’ordre administratifs.”

A. O. T.

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