Dégradation du cadre de vie

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Les années passent et se ressemblent pour les citoyens de Aïn El Hammam dont le cadre de vie se dégrade sans cesse. L’éternel encombrement des rues par toutes sortes d’obstacles (trous, étals de marchands ambulants, gravats non enlevés, entre autres) compliquent la circulation automobile causant des nuisances aux paisibles citoyens.

La boue inonde toute la partie Ouest de la ville où des eaux de provenance douteuse, coulent à longueur d’année. La place du marché qui en est envahie, n’est plus cet endroit convivial, où il y a peu, faisait bon de s’y s’installer pour papoter entre amis. L’apparition de nouveaux chantiers de réalisation de réseaux d’assainissement, (en pleine ville en cette période de l’année ?) contribue à noyer dans la gadoue, une bonne partie de Michelet. La station des fourgons desservant Tizi Ouzou est depuis une dizaine de jours, tout comme le reste du centre ville, impraticables sans bottes.

Mais, parler de boue à Aïn El hammam, n’est pas une nouveauté pour qui connaît la région. Les gens donnent, d’ailleurs l’impression, de s’en accommoder puisqu’ils continuent à faire leur marché et à traverser la rue normalement, en prenant soin tout de même, de poser les pieds sur des pierres pour enjamber ces multitudes mares d’eaux stagnantes.

Le plan d’aménagement urbain, annoncé il y a quelques années est remisé dans les tiroirs de l’administration. Cette opération qui devait faire de Michelet un havre de paix était attendue avec intérêt par les habitants qui pensaient qu’ils allaient être débarrassés définitivement de la boue et autres nuisances. Comme dans un rêve, des espaces verts, des placettes verdoyantes et autres marches d’escaliers, allaient faire leur apparition pour faciliter la vie à des centaines de citoyens qui n’ont que les escaliers de la place, tels des gradins, pour se reposer.

Il est vrai qu’avant de penser à faire pousser des fleurs et à installer des bancs, il faut d’abord dégager ces tas de gravats et d’immondices qui jonchent la ville.

Ce qui n’est, malheureusement pas pour demain.

A. O. T.

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