depuis déjà plusieurs semaines la tension et le stress s’accentuent de jour en jour et ils atteindront leur Summun aujourd’hui à 18 heures, heure du début de la rencontre Egypte-Algérie. Toutes les franges de la société participent à cet événement. Des drapeaux géants accrochés un peu partout à travers les quartiers de la ville des Hammadites, aux petits drapeaux collés sur des vitrines, des véhicules et même sur des motos. Aâmrico, Iheddaden, la Sifa, la Haute Ville, toutes ces cités étaient colorées de vert, rouge et blanc. Des casquettes, des chapeaux, des tee-shirts et bien d’autres gadgets aux couleurs nationales ont été étalés à la vente. “C’est un grand rendez-vous avec l’histoire on ne peut rester indifferent”, dira un homme la soixantaine bien entamée qui s’apprêtait à acheter des écharpes et des casquettes. A l’instar des autres coins du pays, les citoyens ici à Béjaïa ont laissé de côté leurs problèmes quotidiens pour partager ces moments de joie que les camarades de Ziani leur procurent depuis déjà un bon bout de temps “nous sommes tous avec l’Algérie. Notre plus grand souhait est de voir l’Algérie se qualifier en Coupe du Monde, en Afrique du Sud”. C’est le témoignage de Nadjim, un jeune chômeur que nous avons rencontré en train de discuter du match avec ses amis.
C’est pour dire que la misère d’un bon nombre de citoyens est relégué au second plan devant la passion qu’ils ont pour le football mais surtout leur amour pour le pays. Le football est un phénomène social, il est capable de fédérer les opinions les plus divergentes qu’elles soient et on vient de le vérifier une nouvelle fois.
Amine Kaci