Les habitants de trois douars avoisinants Chabet El Ameur sont revenus à la charge, hier encore, pour protester contre la gestion municipale de leurs problèmes sociaux. En colère, plus de 150 représentants des agglomérations secondaires de Amara-Souffela, Aït Brahim et Sidi Saâd ont recouru, ce dimanche, encore une fois au blocage du siège de l’APC. A travers cette action, tout à fait identique à celle d’il y a trois semaines, les manifestants ont réclamé le règlement du problème d’eau, de l’assainissement des eaux usées et le revêtement des axes routiers. La coupure d’eau empoisonne, depuis plusieurs mois, le quotidien des habitants de Beni Saâda et Amar Soufella. Et “plus inquiétant encore, se révolte-t-on, ceux du village d’Aït Brahim n’ont même pas encore bénéficié de l’installation des conduites d’eau”. Certains villageois relativement aisés ont eu le réflexe de creuser des puits. Mais, en l’absence d’un véritable plan d’assainissement des eaux usées, il y a ce risque de contracter des MHT. Le constat fait réagir les villageois qui réclament, à juste titre, la mise en place d’un plan d’aménagement avec le respect des normes requises dans leur propre espace vital. La foule réclamait, hier encore, sur sa lancée, la réfection du principal axe routier qui relie les agglomérations précitées au centre-ville de Chabet El Ameur. “Les responsables de la wilaya seront tôt ou tard interpellés directement pour que cessent nos souffrances”, lance un groupe de protestataires d’Aït Brahim.
Salim Haddou