l Bonne nouvelle pour les habitants de la circonscription de Thénia. L’Hôtel des postes, complètement démoli à la suite du cataclysme du 21 mai 2003, vient d’être reconstruit. La réception du projet a eu lieu officiellement ce week-end. Les services de Sonelgaz vont, eux, procéder incessamment à l’installation de compteurs de l’énergie électrique.Il va sans dire que la mise en service de cette infrastructure soulagera les citoyens de la commune qui n’avaient durant plus de deux ans, en guise de centre de postes qu’une baraque plantée à l’entrée de l’hôpital de la ville.Sous la forte canicule ou lors lors des intempéries, pas seulement durant les belles journées, les centaines d’usagers, qui durent prendre leur mal en patience, s’agglutinaient devant deux guichets. La colère et l’indignation montaient régulièrement parmi les hommes et les femmes de tout âge, qui énonçaient à juste titre les lenteurs des pouvoirs publics concernant la reconstruction post-séisme.Engagée, durant l’été 2004, l’Entreprise de viabilisation de construction de Boumerdès (EVCB) gérée par un privé, en l’occurrence Mohamed Badache, a pris, elle le taureau par les cornes pour réaliser ledit projet dans les délais prévus.Reconstruite au même endroit sur une superficie de 300 m2 — après les travaux de démolition et de déblaiement de l’ancienne bâtisse effondrée — la nouvelle infrastructure se compose d’un rez-de-chaussée et d’un étage. Elle est dotée de 10 bureaux et d’une vaste salle d’attente.En la reconstruisant, selon les normes des services du CTC, le bureau d’études de cet ouvrage, siégeant à Alger, a prévu dans ses plans un aménagement de qualité a-t-on expliqué. Les appareils de climatisation y sont installés, a-t-en encore assuré.Les citoyens ne peuvent que s’en féliciter. “Finies les longues attentes, hiver comme été, devant le siège temporaire du centre de postes où il n’y a ni chaises ni banquettes”, jubile-t-on, maintenant en ville et dans les douars voisins. Mais d’autres infrastructures publiques locales ne sont pas encore réhabilitées, se désole-t-on aussitôt.On cite pêle-mêle l’agence locale de la BNA transférée vers un village voisin juste après le séisme et de nombreux autres services de l’hôpital, ne fonctionnant jusqu’à l’heure actuelle que dans des structures en préfabriqué…Une bonne partie du siège du secteur sanitaire n’est pas encore réhabilitée. Et l’on se demande sur la lancée, “si la commune est capable de réclamer l’enveloppe budgétaire lui permettant de reconstruire l’avenue principale entièrement balayée par le séisme. Elle qui n’a pas encore lancé ses projets de relogement des sinistrés”.Il y a lieu de noter enfin que lorsqu’on fait appel à des entreprises fiables comme l’EVCP, on est sûr de réaliser les bons projets dans les délais. Réputée pour ses prestations, l’EVCP a effectué, à titre d’exemple en 2001, les travaux d’expansion et de réaménagement d’un autre centre de postes à Khemis El Khechna.
Salim Haddou
