L’urgence d’un développement local

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Les limites territoriales de cette commune sont à l’Est la commune d’Aït Oumalou, à l’Ouest la commune Aït Mahmoud, au Nord la commune de Béni Yenni. Larbaâ Nath Irathen est une région montagneuse (98% de la superficie de la commune), aux hivers très froids et pluvieux et aux étés chauds. La température moyenne annuelle est de 15° à 19° et le nombre de jours de pluie varie entre 80 à 120 jours, dont l’hydrographie est de 600 à 1000 mm par an. La moyenne annuelle de l’hygrométrie est de 68 à 77%. La population de la commune est de 29.343 âmes avec une densité moyenne de 74531 km2. La jeunesse représente 75% de la population d’un âge allant de 0 à 50 ans, avec un fort taux de chômage. Lecture faite de ces données géographiques et humaines, il en ressort l’absence très remarquée du gaz de ville qui pourtant n’est pas très loin puisque le gaz de ville est déjà arrivé à la commune de Tizi Rached. La forte concentration de la population et le fort taux de chômage qui doivent trouver solution par la création d’emplois, et l’encouragement de l’investissement et le désenclavement des terres.Pour ce qui est des données économiques, à savoir l’infrastructure de base : les ressources en eau sont de 2500 m3/jour pour un besoin de 4500 m3/jour. Les infrastructures routières, les chemins communaux et de wilaya, respectivement de 60 km et de 25 km sont en mauvais état. Dans le domaine agricole, la nature rocheuse des terres et leur morcellement intense ainsi que l’absence de grands espaces sont autant de problèmes auxquels cette agriculture de montagne est confrontée. Les perspectives agricoles à développer consistent dans la mise en œuvre d’une politique de régénération de la culture du cerisier et de l’olivier.Dans le domaine industriel, la création d’usines (une ou deux au moins), contribuera favorablement à la relance de l’investissement, de l’économie et l’absorption du chômage. Pour ce qui est du secteur tertiaire, à savoir le tourisme et l’artisanat, le tourisme de montagne est à développer. Un développement touristique qui aura d’importantes implications économiques, des profits non-négligeables et des effets sur l’emploi. Son apport en revenus sera une source financière qui servira pour d’autres investissements dans le cadre du développement local. Il y a lieu aussi de décentraliser le développement local dans les villages compte tenu des besoins des populations dans le cadre économique, social et culturel. Il y a lieu de signaler que les comités de villages et le mouvement associatif à l’échelle communale doivent jouer leurs rôles de véritables représentants de la société civile.

Hamid Meradj

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