Déférés hier, en deuxième instance, près la cour pénale de Boumerdès, pour les chefs d’accusation d’homicide volontaires vol à main armé et violation de domicile, deux individus ont été condamnés à la peine capitale.
Selon l’arrêt de renvoi, les faits de cette affaire se sont produits le 4 septembre 2004. Les deux inculpés, Kh. B et G. A., âgés entre 35 et 40 ans, avaient commis l’irréparable ce jour-là, en s’introduisant dans une villa à Bordj El Bahri.
Une fois à l’intérieur de cette maison, les deux individus ont tué la seule personne qui s’y trouvait, en l’occurrence A. Kamel, et ce, en usant d’un arrache-clou. Avant de prendre la fuite, les deux tueurs se sont emparés d’une somme de 100 millions de centimes appartenant à ladite famille. Les investigations policières auront permis, au cours de la même semaine, de mettre la main sur les deux malfaiteurs.
Le représentant du ministère public a prononcé, hier, un long réquisitoire avant de condamner les deux mis en cause à la peine de mort.
Rendant son verdict, après les plaidoiries, le président de ladite instance judiciaire à retenu la même peine.
Lors de cette session criminelle de l’exercice 2009, le tribunal de la cour pénale de Boumerdès a déjà condamné plus d’une trentaine de terroristes en fuite à des peines variant entre la réclusion à perpétuité et la condamnation à mort.
Parallèlement à la tenue de ces assises, les forces locales de sécurité multiplient leurs opérations, particulièrement dans les maquis environnants.
Salim Haddou
