Une région à forte concentration de vestiges historiques

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La wilaya de Bouira, est une wilaya qui compte beaucoup de vestiges plus que millénaires, on les trouve dans les moindres recoins de son territoire et il n’est pas impossible que d’autres sites soient toujours dans l’attente d’être découverts.

Parmi ces sites, on trouve des traces assez claires et fortes de l’histoire de l’Algérie depuis l’ère berbère on peut lire comme dans un livre ouvert, le passage des Romains, des Turcs et enfin des Français dans un passé récent. Rien que dans la région de M’chedallah, on dénombre des vestiges historiques d’une valeur inestimable dans ses moindres détails.

On retrouve ainsi les traces de la présence berbère au lieudit vieux Saharidj, celles des Romains au village Thala Larbaâ, le fort Turc à Llezzazen (Assif Assemadh) dans la commune de M’chedallah, la tombe d’un officier Turc (Ouadhla fen) à Ath Ivrahim et enfin le bassin de rétention d’Illiten relevant de l’ère coloniale.

Un groupe de citoyens s’est porté volontaire pour la protection des sites historiques de la région de M’chedallah et a entamé les démarches nécessaires auprès de la direction de la culture de Bouira, dans l’espoir d’accélérer le processus de la prise en charge de ces vestiges qui subissent des agressions de tout genre et qui risquent de disparaître en emportant un pan considérable de la mémoire collective.

Malgré plusieurs promesses afin de diligenter une équipe spécialisée pour procéder à un premier état des lieux par la Direction de la culture, les sites continuent à faire l’objet de dégradation. Il en est de même pour l’hôpital des Moudjahidine aménagé dans une importante galerie naturelle dans les flancs sud du Djurdjura à proximité d’Iwakouren. Une grotte que les forces militaires du général Bigeard n’ont pu détruire alors que la plupart des responsables actuels sont incapables de situer. Tout comme le PC Tamguemount qui n’est pas loin de cet hôpital. Ce PC est tout proche de la stèle de la martyr Malika Gaïd.Des carcasses d’avions militaires abattus sont encore visibles entre l’hôpital et le PC.

Oulaid Soualah

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