13% de jeunes sont analphabètes en Algérie

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Dans le cadre du 20e anniversaire de la convention relative aux droits de l’enfant, le 20 novembre 2009, l’Unicef a lancé son rapport 2010 sur la situation des droits des enfants dans le monde. Des progrès accomplis, des défis à relever et des mesures à prendre pour le bien-être de tous les enfants dans le monde et en Algérie.

A cette occasion, et dans le cadre du partenariat liant la Radio algérienne et l’Unicef, Toufik Khelladi, DG de la Radio algérienne, et Manuel Fontaine, représentant de l’Unicef en Algérie a organisé le lancement du rapport, hier au centre Aïssa Messaoudi de la Radio nationale.

Les représentants de l’Unicef ont consacré cette rencontre à la situation des enfants dans le monde et en Algérie particulièrement.

Chaque année, en Algérie, 700 femmes meurent pendant l’accouchement, et pas moins de 11 000 jeunes délinquants sont enregistrés. 20 000 enfants de moins d’un an meurent en Algérie et 13% de jeunes âgés entre 15 et 24 ans sont analphabète.

«Concernant la situation des enfants en Algérie, plusieurs progrès ont été réalisés», a déclaré Mamadou Mbaye, coordinateur résident du système des Nations unies.

«Il y a un énorme chemin à faire dans ce domaine, 6 enfants meurent chaque jour, une situation inquiétante, car il reste beaucoup à faire». «Des engagements certains doivent être réalisés. De l’argent doit être consacré aux programmes et aux projets concernant l’enfant, l’éducation, la santé et la protection des droits de l’enfant.»

« Durant les 20 ans de cette convention, intervient Manuel Fontaine, représentant de l’Unicef en Algérie, les progrès faits au niveau mondial ont été orientés vers la réduction de la mortalité des moins de 5 ans (3 millions actuellement), la scolarisation des enfants» ajoutant que malheureusement, «25 000 enfants de moins de 5 ans meurent chaque jour et 500 000 femmes décèdent chaque année en donnant naissance». «Tout le monde (medias, gouvernements, entreprises, familles, mouvement associatif) a une responsabilité vis-à-vis des droits des enfants.»

La crise financière, l’augmentation des prix, le changement climatique et la démographie sont aussi des facteurs qui sont à la fois inquiétants.

Kahina Idjis

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