La Dépêche de Kabylie : En tant que vice-président, quel est votre avis sur le bilan réalisé par votre équipe, après sept journées disputées jusque-là ?
F. Sahli : C’est un parcours plus qu’honorable. Certes, on a tablé sur la première place, malheureusement, on a accusé des faux pas à domicile.
Certes, on aurait aimés faire mieux, mais que voulez-vous, c’est ça le football, après tout on ne gagne pas à tous les coups. Notre objectif reste l’accession en R I, c’est ce qui explique en quelque sorte que nous avons fait un recrutement, où des joueurs ont été choisis par le staff technique, qui est connaisseur dans ce volet. Maintenant, il est vrai qu’on n’en est qu’à la 7e journée, ce qui fait qu’il ne faut ni s’inquiéter ni pavoiser. Sincèrement, je pense qu’avec un groupe pareil, le lendemain sera encore meilleur. Enfin, je l’espère.
Beaucoup affirment que Sidi Aïch ne mérite pas de moisir dans les divisions inférieures…
Ce club, et sans risque de me tromper, est le doyen de toute la Kabylie. C ’est un club créé en 1928, et je peux même citer ceux, qui ont créé ce club, à l’image d’un certain Français, pharmacien de profession, qui a pour nom Garmas.
Il y’avait aussi un vice-président, Sahli Abderrahmane, qui est décédé en 1954. C’était une bonne équipe qui, d’après les anciens a même disputé une coupe d’Afrique du Nord.
Si vous dites que votre objectif est de jouer le titre, cela veut dire qu’il a besoin de beaucoup de moyens pour y arriver…..
Le club, manque actuellement de moyens, et cela fait plus de quatre ans que le club joue à l’extérieur, ou il est domicilié à El Kseur. D’ailleurs je remercie ceux qui nous ont facilité la tâche parmi les gens de cette ville, qui nous ont accueillis pendant trois à quatre années, cela sans oublier ceux de Timezrit, d’Ighzer Amokrane qui nous ont accueillis pendant cinq ou six matches. Cela ne nous a pas empêché outre mesure d’accéder en R II, au terme de l’exercice 2007/2008.
Et les aides financières !
Tout ce que je peux avouer c’est que l’APC de notre municipalité ne nous aide pas.
On est appelés à se casser la tête du matin au soir, pour essayer de trouver des sponsors, mais ce n’était pas possible, car ces derniers suivent toujours les clubs de l’élite, et se fichent complètement des équipes de la régionale. Dommage !
Cette année, la force de votre équipe est l’encadrement technique, la qualité des joueurs et surtout les gens de la direction qui font tout pour arriver à mettre le club dans de très bonnes conditions de travail…
Actuellement, nous formons une famille unie, aussi bien le comité, le staff technique et les joueurs.
Même en ce qui concerne les petites catégories, c’est le même cas, et là, il ne faut pas nier que l’avenir de l’équipe fanion dépendra de ce que tu récolteras des jeunes catégories. Sidi Aïch est un mythe dans le domaine du football, et c’est malheureux qu’aujourd’hui le club végète dans les divisions inférieures. Et si nous sommes là, c’est pour lui redorer son blason.
Entretien réalisé par R. Medhouche
