Les citoyens de la commune de Zbarbar distante de quelques soixante kilomètre au nord ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, ne cessent encore de vivre quotidiennement dans des conditions marquées par un isolement et un manque notoires inhérents à la persistance de routes non goudronnées qui s’apparentent à des pistes dégradées voire impraticables dans de nombreux hameaux. Cette carence influe directement sur la vie quotidienne de ces habitants qui ne peuvent se déplacer aisément, sans grandes contraintes entre leurs lieux d’habitation et les différents chefs-lieux administratifs, ni se procurer leurs besoins quotidiens à cause d’absence de moyens de transports. Pour ce, la nature rurale de ces habitants fait que ces derniers gardent encore un moyen de transport traditionnel qui consistait en la bête de somme. C’est un moyen qui fait encore les jours heureux de ces habitants qui l’exploitent pour tous leurs besoins (transport d’eau, de bois, de gaz, de faire le marché, vue la rareté de l’eau potable. Cette denrée rare se fait acquérir par ces habitants des sources hydriques. Cette source est non traitée par les pouvoirs publics, qui ne manquent pas de susciter des inquiétudes en matière de santé publique.
Additivement à cela, les citoyens vivent encore le manque répétitif et saisonnier du gaz butane, en particulier, pendant les saisons hivernales. Les citoyens usent de tous leurs moyens pour s’en approvisionner recourent généralement aux moyens de transports dits “clandestins” pour ramener une bouteille de gaz chèrement payée. Chose qui fait que dans la majorité des cas ces ruraux se rabattent sur l’usage du bois pour cuisiner et se chauffer.
Ce dernier se situant au niveau des réserves forestières limitrophes non sans grands risques. Devant les multitudes difficultés quotidiennes qu’ils rencontrent, ces habitants n’hésitent pas à demander des pouvoirs publics d’inscrire des projets liés au développement local à même d’atténuer sensiblement le poids des problèmes quotidiens. Les projets qui leur semblent prioritaires du moins pour le moment, restent le renouvellement du réseau routier, la réhabilitation du réseau d’eau potable, et enfin le raccordement au gaz naturel.
Quant à leurs progénitures, les parents d’élèves demandent à ce que le récurrent problème de transport scolaire leur soit résolu car selon leurs dires, les écoliers et les collégiens parcourent encore pas moins de 8 km pour rejoindre leur établissement, chose qui se répercute négativement sur leurs physiques et leurs résultats scolaires de fin d’année.
Il faut noter que cette contrainte est inscrite dans les préoccupations des pouvoirs publics puisque pas moins de 36 milliards de centimes sont dégagés pour l’acquisition de bus destinés aux transports scolaires dont bénéficieront les communes de la wilaya dans les tous prochains jours.
F. K.
