La grève à laquelle ont appelé les syndicats autonomes dont le CNAPEST et l’UNPEF, suivie largement au niveau des établissements scolaires de la wilaya, a sévèrement perturbé le premier trimestre, si bien qu’une partie du programme n’a pas été exécutée.
D’ailleurs, alors que dans les établissements n’’ayant pas suivi la grève, les compositions ont été lancées tandis que les devoirs périodiques sont reportés dans toutes les écoles qui étaient en grève.
Dans une réunion tenue entre le premier responsable du secteur et les chefs d’établissements, il a été décidé de tracer un programme de rattrapage. On parle déjà des premières semaines de vacances d’hiver et de printemps. “On peut récupérer même les samedis matins”, nous a confié un directeur de collège à Draâ El Mizan.
Dans certaines écoles du primaire le rattrapage commence dès aujourd’hui durant l’après-midi du mardi.
Certes, cette décision est la plus opportune pour rattraper le retard, mais il faudra souligner que sur le plan pédagogique, celà aura une incidence sur l’élève quand il est appelé à travailler presque toute la semaine. “Au-delà de trente heures par semaine, un enfant ne pourra plus assimiler convenablement les cours qu’on lui dispense, surtout qu’il sera sous la pression des différentes évaluations qui lui seront proposées durant le reste de l’année scolaire”, pense un enseignant du moyen.
En tout cas, l’année scolaire est un peu particulière quand on sait qu’après le boycott des élèves au mois d’octobre, le débrayage des enseignants est venu, lui aussi, casser l’élan pris par tous ces enfants bien que la durée du travail soit prolongée de quelques semaines.
A. Mohamed