“C’est avec de la peine que je me mets à table pour rédiger cette lettre. Vu tout ce que j’ai eu de la JSK, de la part de ses supporters, j’ai de la peine à vous dévoiler tous les dessous de mon transfert. J’avoue que c’est très difficile pour moi, j’ai quand même attendu 2 ans. Hannachi n’a jamais voulu m’écouter, il m’a dit qu’il était une tête brûlée et qu’il n’avait rien à me donner. Donc là, je me suis posé la question de savoir si je mérite de ne pas être payé par la JSK. Comme vous savez, j’ai eu des propositions de certains clubs français, mais j’ai toujours mis le challenge sportif au-dessus de tout – avant de venir à la JSK, j’étais aux Emirats arabes unis où je gagnais bien ma vie c’est ce même challenge qui m’a poussé à venir en Algérie). A l’époque, la JSK m’avait fait une proposition de 2 ans de contrat. A ce moment-là, je discutais déjà avec un club français Niort. Le projet de la JSK m’a convaincu (proposition de Hakim Medane le manager) vu qu’il y avait la Ligue des champions africaine et la fameuse proposition de 30% pour moi et 10% à mon manager en cas de transfert. Actuellement, ce sont ces propositions que Hannachi nie, alors qu’il a oublié qu’en plus de la proposition faite, il avait fait un avenant de contrat dans lequel il avait mentionné qu’en cas de transfert du joueur à l’étranger à la première année, le joueur touchera ladite proposition ainsi que son agent. Le problème s’est soulevé quand j’ai refusé d’aller à Brest, parce que Hannachi devait entreprendre quelque chose avec le Président de Brest à Dubaï (négociations d’affaires personnelles, je pense). Tout le monde était au courant que Hannachi voulait coûte que coûte que j’aille à Brest, contre mon propre gré et celui de mon manager. En plus de cela, Brest m’a fait une offre financière en deçà de celle faite par le club du Havre.Je me suis alors adressé à Hannachi, en lui demandant : Pourquoi n’es-tu pas intéressé la JSK qui gagne plus d’argent avec le Havre ? Il m’a répondu : – C’est pour toi que je fais ça afin que tu puisse jouer en titulaire à Brest. Je lui rétorque que je suis d’accord, mais il faut penser aux intérêts du club de la JSK et à moi aussi, pour gagner de l’argent afin de subvenir aux besoins de ma famille. Je suis actuellement en France, mais j’ai un regard permanent sur l’actualité sportive algérienne et en particulier les affaires de la JSK. A la lecture du compte rendu de la conférence de presse tenue jeudi par Hannachi, j’ai été étonné de lire une déclaration calomnieuse de Hannachi, selon laquelle détient un document signé par moi, où il est écrit que je renonce à tous mes droits. Hannachi, je vous respecte trop, je vous ai toujours considéré comme mon père, mais là vous me décevez. Je vous lance un défi de rendre public ce document, que vous prétendez détenir, et si par hasard il y aurait usurpation de document, je me réserve le droit de vous ester en justice pour faux et usage de faux. Pour revenir aux clauses de mon contrat et transfert, j’affirme que je n’ai jamais perçu le moindre sou de l’enveloppe financière de mon transfert, estimé à 700.000 euros, ma quote-part de 30 % est évaluée à 210.000 euros, qui sont toujours détenus par Hannachi, à ce jour et il refuse de me les verser. C’est à ce titre que mon avocat Me Philipe Sol s’est saisi, de l’affaire, et dans les prochains jours, il transmettra le dossier ficelé à la commission juridique de la Fifa. Je dois citer au passage que M. Hannachi a failli me mettre en conflit avec mon manager, sous prétexte que les 210.000 euros sont détenus par mon manager, selon Hannachi. Ce qui est totalement infondé et relève de la pure désinformation et du mensonge. Mon manager Hamid Guediali, avec lequel je travaille depuis 4 ans, a toujours été loyal, honnête, avec moi, c’est pour moi un père. Alors s’il vous plaît M. Hannachi, cessez de salir son nom. Je demande vraiment aux vrais supporters de la JSK en qui j’ai de l’estime et de la considération de m’aider à éclaircir cette affaire pour que justice soit rendue. Les Kabyles sont nés honnêtes et je suis honnête. Ne laissez personne vous salir. Le club de la JSK est mon amour, c’est le meilleur que je n’ai jamais eu. Vive la JSK.”
Dabo, ex-joueur de la JSK