Le mouvement de débrayage largement suivi dans les communes du nord de Tizi-Ouzou

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La grève à laquelle a appelé la coordination des collectivités locales de la wilaya de Tizi-Ouzou, structure syndicale affiliée à l’UGTA, semble avoir eu l’effet escompté au niveau des communes situées au nord de Tizi-Ouzou. En effet, dès le premier jour de débrayage, la quasi-totalité des communes, représentant les trois daïras de la Kabylie maritime, a été paralysée. Dans la daïra de Ouaguenoun, le mot d’ordre a été suivi au niveau des trois communes, y compris celle du chef-lieu de daïra, où le Snapap, à un certain moment, a fait irruption au sein du collectif des travailleurs. A Makouda, les employés de cette commune ont tenu, eux aussi, à répondre à l’appel qui a pour revendications, entre autres, l’abrogation de l’article 87-bis, considéré par l’ensemble des fonctionnaires comme obstacle à toute éventuelle augmentation salariale. Contrairement à la grève précédente, les employés de la municipalité de Boudjima ont tenu, cette fois-ci, à marquer le rendez-vous, et ce, malgré l’inexistence d’une quelconques structure syndicale au sein de cette institution. D’autre part, dans la daïra de Tigzirt, seuls les fonctionnaires de la mairie de Mizrana ont tourné le dos à ce mouvement de débrayage, tandis qu’à Iflissen et à Tigzirt, les services municipaux ont été paralysés. Cela dit, sur les huit communes que regroupe l’union locale d’Ouaguenoun, seule Mizrana n’a pas été touchée par ce vent de contestation.

M. A Tiaouinine

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