Rush pour le FNPOS

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Faute d’informations claires, tous les autoconstructeurs dont les habitations ne sont pas achevées, pensent être concernés par l’aide accordée par le fonds national de péréquation des œuvres sociales (FNPOS). L’information circulant de bouche à oreille a vite fait le tour de la commune, suscitant l’intérêt de nombreux citoyens.

Un seul bureau, celui de Tizi Ouzou ville, est habilité à distribuer les imprimés que les postulants doivent remplir. Le dépôt de dossiers se fait également au même endroit, du côté de la gare routière.

Ainsi, dès le matin, une chaîne humaine se forme, du rez-de-chaussée au premier étage, pour… le retrait d’un seul imprimé par personne, avec carte nationale d’identité, à l’appui.

A la lecture de la notice de renseignements jointe aux imprimés, on constate que deux formules sont proposés. La première consiste en une aide de vingt cinq millions de centimes (250 000,00 DA) alors que l’autre, sous forme de prêt, remboursable, sans intérêt, est dotée de cinquante millions de centimes (500 000,00 DA).

Cependant, il y a lieu de reconnaître l’introduction de certaines conditions susceptibles de freiner les petites bourses.

En zone montagneuse, peu de gens possèdent un acte de propriété notarié bien que détenteurs de permis de construire en bonne et due forme. Ils ne peuvent se prévaloir que l’attestation de propriété sous la foi de signature de témoins. Le permis d’achèvement délivré par l’APC ne doit-il pas suffire comme preuve d’ouverture de chantier ? Certaines conditions demeurent peu claires pour les éventuels postulants.

Les bénéficiaires de l’aide de l’état dans le cadre de l’habitat rural peuvent-ils prétendre au don, pouvant leur permettre d’achever leur maison ?

La délivrance d’un certificat négatif qui demande deux allers-retours jusqu’à Tizi Rached ainsi que la constitution d’un dossier volumineux, demandant trois semaines de temps, sont de nature à décourager les travailleurs qui ne peuvent se mettre en congé, pour les besoins de la cause. C’est dire que l’installation d’une antenne au niveau des daïrates éviterait beaucoup de désagréments aux citoyens qui doivent se déplacer, au minimum quatre fois, hors de Michelet.

A. O. T.

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