l Il est à se poser la question de savoir pourquoi les pouvoirs publics construisent des écoles en bordure des routes et des voies ferrées. L’école primaire de Toghza, hameau distant de quelque 4 km de Béni Mansour, se trouve malheureusement située sur un de ces lieux dangereux. Le portail et la cour externe se trouvent à environ 10 mètres des rails. Les élèves, avant l’ouverture des classes, sont contraints d’attendre dehors. Et comme ils sont pleins d’impétuosité et d’entrain, ils traversent les rails dans des courses – poursuites et parfois marchent même dessus, jouant aux funambules au mépris du danger. Ceux habitant à quelques encablures de cette école longent nonchalamment le chemin des trains, ignorant, innocemment, le péril qu’ils encourent. Plus grave encore, au passage des trains, ils s’en rapprochent très près en courant ou y montant en marche et redescendant devant l’arrêt ferroviaire. Un grillage a été érigé pour, soi-disant, prémunir les écoliers, cependant sans que cela puisse écarter, au sens propre du terme, la menace d’accidents mortels. La population de ce hameau réclame, tout simplement, une passerelle à même d’éloigner le danger et permettre, par la même occasion, aux potaches de passer, au-dessus de la voie ferrée.
B. D. B.