Bien que l’association des handicapés de la daïra de Draâ El Mizan dénommée “Izerfan”, en d’autres termes “Les droits” n’ait pas de moyens, elle active tout de même afin d’aider cette frange de la société.
Ainsi, ce trois décembre, journée internationale des handicapés, le bureau de l’association et quelques adhérents, se sont réunis dans le but non seulement de célébrer ce rendez-vous, mais plutôt de soulever les nombreux problèmes attendus dans la promotion de ces personnes. “Nous n’avons aucun moyen. Ce local où nous nous sommes réunis est mon bureau.
D’ailleurs, dans la réponse à la Direction de l’action sociale, j’ai soulevé ce problème”, nous a déclaré M. Saïd Belmahdi, président de ladite association. Avant de nous apprendre, tout de même qu’il essaie de récupérer chez des personnes privées des fauteuils roulants, que l’association a mis à la disposition des personnes qui sont dans le besoin. “Nous récupérons ce matériel que nous réparons.
Nous avons satisfaits pour le moment sept personnes”, a-t-il enchaîné. Le président d’“Izerfan” a relevé tous ces manques qu’il a transmis au directeur de l’action sociale (DAS) de Tizi Ouzou.
Dans le courrier que nous avons adressé à ce responsable, nous avons soulevé par exemple l’inexistence d’un local qui nous permettra de rassembler tous les handicapés de la daïra, le problème d’attestation d’exonération de taxe douanière qui exige du handicapé de garder le même véhicule durant sept ans.
“Pourquoi pas trois ans tout comme les ayant-droits ?”, s’est-il interrogé. Un peu plus loin, il est revenu sur l’attente d’un atelier de couture au profit de jeunes filles handicapées. A ce sujet, notre demande nationale est restée sans réponse. Il est demandé dans la même correspondance d’instruire le maire et les services techniques afin de prendre en charge les doléances des handicapés, à savoir l’aménagement des accès adaptables pour cette catégorie de personnes d’une part, et avoir un traitement particulier quand il s’agit de délivrer, par exemple, des papiers administratifs dans les différentes institutions, d’autre part. Pour le président de cette association, il est encore temps de penser au moyen de faire assister les personnes à mobilité réduite par des tierces qui seront rémunérées dans le cadre du filet social, comme cela se fait sous d’autres cieux. “Nous souhaitons que ces revendications soient satisfaites”, a-t-il conclu.
Amar Ouramdane
