Le DRAG de Béjaïa appelle à la sérénité

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Suite aux déclarations des élus des communes bloquées qui projettent de recourir à des “actions radicales” pour faire appliquer la loi, la réaction de l’administration de wilaya ne s’est pas fait attendre. Pour le DRAG de Béjaïa, Mohamed Allalou, ces élus tentent “de faire jouer à l’administration un rôle qui n’est pas le sien”. Cette tentative, tente-t-il de résumer, ne peut en aucune manière marcher, “car la loi s’applique à tous”. Le représentant de l’administration de wilaya estime, en outre, que les demandes de révocation de certains élus doivent a priori être conformes aux décisions de la justice. Dans les cas de Chemin et Ath M’likech, explique le DRAG dans une déclaration transmise à notre rédaction, la commission juridique mise en place par le wali a conclu que “les pouvoirs en cassation sont suspensifs”, donc, précise-t-il, il faut attendre la décision de la cour suprême qui se penche présentement sur ces deux cas. Pour la commune de Melbou, note-t-il, la procédure administrative légale est en cours. Au niveau des communes, où il y a eu des votes de défiance, à savoir Sidi Aïch, Tinebdar et Toudja, les listes majoritaires n’ont pas pu élire de nouveaux P/APC, rappelle le DRAG, qui souligne que l’administration “ne peut pas et n’a pas le droit de se substituer aux APC pour désigner les présidents d’APC”. A ce propos, précise-t-il, il appartient aux listes majoritaires de le faire, conformément à la loi et aux dispositions du code communal. A Timezrit, selon le DRAG, c’est encore la liste majoritaire qui n’a pas pu élire un nouveau président, après l’assassinat de Fatseh Chibane. “Ce sont des problèmes internes aux listes majoritaires (…) et ces problèmes ne peuvent être résolus que par ces listes”, soutient-il. Le DRAG souligne au passage que l’administration ne peut agir qu’une fois “autorisée par la loi”. Dans cette veine, rappelle-t-il, certaines revendications jugées recevables et conformes à la loi ont été prises en charge. “Le mieux est de poursuivre les efforts dans la sérénité car il n’y a qu’un seul objectif qui doit primer, à savoir l’intérêt général dans le respect de la loi”, conclut-il.

D. S.

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