L’instabilité interne qui s’est emparée du Rassemblement pour la culture et la démocratie, et ce depuis sa création, a poussé la quasi-totalité des cadres du parti à le quitter pour d’autres horizons. Pour cette année, le RCD enregistre au moins quatre départs de députés. Après Djamel Fardjellah, Ali Brahimi et Tarik Mira, c’est au tour de Hamid Lounaouci de prendre la tangente. Son départ, même s’il n’a pas été rendu public, est confirmé par l’absence de ce député sur la liste des élus à l’APN diffusée sur le site web du parti. Hamid Lounaouci, qui a rejoint le Rassemblement en 1997, était désigné ministre des Transports dans le gouvernement, avant de quitter ce poste suite aux événements de Kabylie lors du Printemps noir de 2001. Hamid Lounaouci était porte-parole du candidat Saïd Sadi à la présidentielle de 2004. Depuis, il a décidé de prendre ses distances du parti, pour enfin de compte le quitter.