Le mur de soutènement écarte tout danger

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Les 30 logements en LSP sur les 155 retenus à aomar implantés face à l’APC, progressent à pas de géant, il n’y a pas à dire, malgré leur proximité d’une route à grande circulation et des relations quelque peu tendues qui régneraient entre le promoteur et le voisinage.

Crosso modo, il est reproché par l’autre partie aux résidents de la cité Sadi-Moussa dont les maisons du côté bas sont à la limite de l’assiette foncière dégagée au projet, cite entre autres les conditions de travaux “les jets d’eaux impropres à longueur de journée par les canalisations d’assainissement”.

Du fait du rapprochement des habitations de Sadi-Moussa du lieu de construction les règles tracées sur toute la largeur du lot permettant un acheminement des impuretés vers le regard aménagé au bord du trottoir, ont disparu lors des terrassements. Donc, les rejets sont évacués à présent directement vers le site, ce qui n’est pas pour plaire évidemment au constructeur. “Nous sommes venus pour bâtir et non pour répondre aux problèmes de commodités”.

Toujours pour montrer dans quel cadre hostile il intervient, celui-ci évoque l’instant où il a étalé un film plastique sur tout le long du talus, de peur que cela entraîne un affaissement du terrain avec les pluies d’hiver, une mesure de précaution, selon lui “qui n’a pas duré dans le temps, le talus a été déshabillé de sa bâche la nuit même”.

Au cours de la visite effectuée sur le chantier, le plancher était invisible à l’œil nu en raison notamment des eaux de pluie qu’il accueillait, le personnel s’employait à la tâche de la partie inondé en se servant d’un groupe moto-pompe.

De l’avis de nombreuses personnes du chef-lieu de la commune, si le promoteur n’avait pas fait vite de construire un immense mur de soutènement, il aurait eu, avec le mauvais temps, passé de sérieux problèmes avec la cité Sadi-Moussa. Cette réalisation de 51 m de long x 2,6 m de hauteur met fin à la peur panique ressentie par Sadi-Moussa à chaque annonce d’un temps pluvieux et permet par la même à l’entreprise privée de ne pas être à l’origine d’un désastre.

A. Chérif

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