Le problème des pénuries d’eau potable est devenu, au fil des temps, quasiment permanent, à tel point que le citoyen s’étonne quand il voit le précieux liquide couler du robinet.
Déjà, bien avant la fête de l’Aïd, les habitants des localités de Berchiche, Imakhlaf, Tercha, Bonnor et Bounedjdamen, pour ne citer que ces villages, ont souffert durant plus d’une semaine du manque d’eau. Ce n’est que dans la nuit du lendemain que les services de l’ADE ont daigné lâcher pour quelques minutes et bien sûr après minuit passé, le précieux liquide. D’ailleurs, la majorité des citoyens ne se sont pas aperçus de ce retour et n’ont pu s’approvisionner. Une semaine après, les robinets sont demeurés secs.
Ce qui est incompréhensible, c’est le nombre de fuites importantes qui demeurent non réparées, d’où l’eau qui coula à flots, causant des dégâts importants aux chaussées et rendant toute circulation difficile et pour les automobilistes et pour les piétons qui pataugent dans la gadoue même en été. Il est sûr que si les dites fuites sont réparées, l’eau arriverait aux foyers et le calvaire prendra fin pour les citoyens.
Aussi, l’ADE ne doit pas s’étonner que le citoyen refuse de payer une facture pour une prestation de service non honorée. S’agissant d’un service public et d’un droit fondamental du citoyen, les autorités se doivent d’intervenir auprès de cet organisme, afin qu’il assure le service qui lui est dévolu, qui consiste à alimenter régulièrement les foyers en eau potable et réparer les fuites.
B. R.