“Les femmes sont plus tentées par le suicide”

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Sous le thème “Rôle de la société civile dans la lutte contre les fléaux sociaux”, l’Amicale des Algériennes pour la lutte contre ces phénomènes destructeurs de la société a tenu sa seconde rencontre, samedi, après celle de Tlemcen, à la Maison de la culture Taous-Amrouche de Béjaïa, durant laquelle plusieurs spécialistes ont fait le point sur les principaux fléaux en exponentielle dans notre pays.

Abdelmalek Maouche, premier intervenant, a axé sa conférence sur le suicide qu’il considère comme un “phénomène étranger à notre société” avant de rappeler en termes de chiffres que 30 à 35% des cas de suicides sont d’origines mentales et psychopatiques.

Si les tentatives de suicides sont plus fréquentes chez la gent féminine, l’autolyse touche plus les hommes, selon l’orateur, qui estime que la solidarité collective et l’entraide diminuent l’apparition de ce fléau tout en préconisant une prise en charge à l’âge précoce.

Taïbi Mohamed s’est intéressé aux fléaux environnementaux, notamment les changements climatiques, l’urbanisation, la déforestation et l’industrialisation, après que son poursuivant, la psychologue Lamia Arif, se soit focalisé sur l’aspect psychologique des toxicomanes et des suicidés pour dire que 30 à 50% de tentatives sont susceptibles de récidives.

De son côté, le représentant de la DGSN de Bgayet, souligne que la lutte contre la criminalité est une affaire de tous et de rajouter que la Sûreté préventive et de proximité dans les milieux vulnérables est primordiale.

Quant à la gendarmerie, son représentant a évoqué quelques cas spectaculaires d’introduction illicite de quantité de drogues par les frontières sud et ouest pour transformer l’Algérie, de pays transitaire à celui de consommateur.

Des chiffres effarants en termes de quantités et personnes impliquées dans le trafic de narcotique ces dernières années, avec comme exemple, quelque 45 000 kg de kif traité ont été saisis en 2008.

Dans 3 358 affaires traitées par la gendarmerie durant l’exercice 2008/2009, environ 6 086 personnes ont été impliquées dont 50 femmes et 123 âgés de moins de 18 ans.

La deuxième journée de cette rencontre sera consacrée au rôle de l’université dans la lutte contre ces fléaux sociaux pour voir les travaux de cette manifestation s’achever par des résolutions allant dans le but d’anéantir ce phénomène destructeur.

L. O./N.T.

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