La colère des citoyens

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Les citoyens du village Mahfouda qui n’ont de cesse d’interpeller les autorités publiques en soulevant à chaque correspondance les mêmes revendications d’ordre social viennent de récidiver pour la “centième fois”, disent-ils par la fermeture du siège de la mairie, exigeant l’intervention du chef de daïra de Seddouk.

Les plaignants expriment au tout début leurs regrets que leurs doléances soient restées lettre morte après tant de correspondances auprès des autorités concernées.

Ils reviennent sur les points noirs qui meublent leur quotidien et l’enveniment. Ils évoquent ainsi les pénibles conditions dans lesquelles patauge le quartier Tizrarin le plus populeux, abritant une quarantaine de familles, en citant en premier lieu, le réseau routier dont le projet de bétonnage, pour sa réalisation a été à maintes fois évoqué, mais sans jamais aboutir pour des raisons qui restent à élucider.

Un réseau dont l’impraticabilité et le degré avancé de dégradation, font subir beaucoup de désagréments et durant la période des pluies qui se métamorphose en un immense bourbier totalement inaccessible. Le village est plongé dans le noir depuis plus de quinze jours et reste sans éclairage public, provoquant un climat d’insécurité qui règne ces derniers temps et le redéploiement des actes de vol.

Le collectif des jeunes du village Mahfouda, après l’intervention du chef de daïra, a effectué une visite en présence des autorités locales sur les lieux pour faire le constat et étaler tous leurs problèmes non sans évoquer les pistes agricoles qui restent inaccessibles depuis une décennie, privant ainsi les citoyens de la bonne récolte d’olives à chaque saison.

Les citoyens réitèrent leur espoir de voir les autorités publiques se pencher véritablement sur leur cas.

Mourad Boughanem

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