Saisie de 303 kg de cannabis en 2009

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Pas moins de 303 kg de cannabis et 15 468 comprimés de psychotropes ont été saisis en 2009 par les services de la sûreté de la wilaya d’Alger dans 1 934 affaires liées aux stupéfiants, a fait savoir jeudi dernier, à Alger Rachid Boualamallah, commissaire divisionnaire et chef du bureau formation à la sûreté de la wilaya d’Alger.

Celui-ci a tenu à souligner que pas moins de 1 883 affaires liées aux stupéfiants, ont été traitées en 2008, indiquant que la hausse du nombre d’affaires traitées était due à l’intensification des efforts des services de la sûreté de la wilaya d’Alger.

Intervenant à l’occasion de la célébration de la Journée de la police arabe, coïncidant avec le 18 décembre de chaque année, M. Boualamallah a indiqué que d’importantes quantités de stupéfiants ont été saisies grâce aux informations transmises par les citoyens par téléphone ou à travers des lettres anonymes.

Tout en saluant le rôle du citoyen qui dénonce et met à nu ces crimes, la même source a affirmé que « la sûreté de la wilaya d’Alger a reçu un soutien matériel et humain ; ce qui lui a permis de créer des équipes spéciales d’intervention et d’investigation ».

Et d’enchaîner : « Le citoyen qui coopère avec les services de la sûreté d’Alger pour dénoncer ces crimes jouit d’une protection spéciale et son identité est gardée secrète.”

Le commissaire divisionnaire a indiqué en outre que « la loi relative à la prévention et à la répression du trafic et de l’usage illicite des stupéfiants et des substances psychotropes promulguée en 2004 et inspirée de la convention arabe de lutte contre les stupéfiants, prévoit des mesures préventives et dissuasives ». Cette loi, faut-il le signaler, prévoit aussi l’abandon de poursuites contre toute personne mise en cause qui fournit aux services de la sûreté de la wilaya d’Alger des informations qui pourraient leur permettre d’en identifier d’autres impliquées dans des affaires liées aux stupéfiants, notamment lorsqu’il est question d’importantes quantités de ces substances. Selon la même source, la loi en question permet également de placer en garde à vue pour une durée de 8 jours toute personne suspectée d’implication dans des affaires liées aux stupéfiants. Une durée qui est, d’après M. Boualamallah, suffisante pour mener une enquête d’autant que ladite loi fournit aux services de sûreté de nouveaux moyens techniques leur conférant davantage d’efficacité dans leurs investigations.

L. O.

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