Le stade Kaci Ali de Draâ Ben Khedda qui a fait peau neuve est doté d’un très bon terrain. Il y eut affluence nombreuse en ce beau temps printanier.
Ce n’est qu’après la première demi-heure de jeu que la légère domination des protégés de Ouafi Youcef, le coach de Sikh Oumeddour, devenait dangereuse pour le compartiment défensif d’Iflissen.
En effet, à la 35’, un coup franc est sifflé en faveur du remuant attaquant, Hamzaoui, dans les 30 mètres de la surface de réparation, du gardien des bois d’Iflissen. Il sera tiré par le même Hamzaoui, capitaine d’équipe, le gardien des bois d’Iflissen ne verra que du feu (1-0).
Néanmoins, la première partie restera sur ce résultat là, dont les locaux semblaient vouloir se suffire, tant ils voulaient le préserver en se regroupant derrière leur gardien des bois. Au retour des vestiaires, les gars d’Iflissen très athlétiques et usant d’un beau football, semblent avoir changé de tactique de jeu. Le pressing et la vitesse de Hamzaoui ne seront pas payants. Ce fut en revanche, les visiteurs qui vont exercer une certaine domination après d’infructueuses tentatives des camarades de Mohamed numéro 6, pour aggraver le score. Un retournement de situation extraordinaire après un léger fléchissement chez l’équipe de Youcef Ouafi, qui saisiront leur chance, après notamment, la rentrée de Dormane (capitaine), un milieu de marque que le coach d’Iflissen, venait de faire rentrer en seconde période. Et ce ne sera pas vainement, puisqu’il sera l’auteur de l’égalisation à la 68’ lors d’un cafouillage dans la surface du malheureux gardien de Sikh Oumeddour (1-1).
Poursuivant leur tactique de maîtrise de balle et de subtils contres, les camarades de Dormane réussiront même à aggraver la marque à la 92’, par un second but que le même Dormane concrétisera par un joli lob. Iflissen était très fort ce jour-là par rapport à son adversaire Sikh Oumeddour qui venait d’enregistrer sa seconde défaite, après celle concédée à Tizi Ouzou. Iflissen méritait amplement sa victoire devant son hôte Sikh Oumeddour, limités dans l’ensemble certes, mais qui n’ont pas démérité devant une aussi forte équipe.
Antar Boufatis