Plus de 400 employés réclament des arrières de salaires

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Les employés de VRD plus et MCCES, filiales de l’ex-EPLF de Boumerdès, menacent d’enclencher une grève, après un délai de 15 jours, pour réclamer le payement de trois mois d’arriérés de salaires à partir trois mois de salaire Les représentants syndicaux des deux filiales avaient déjà appelé il y a plus d’un mois, à l’organisation d’un sit-in au niveau d’un chantier de l’ex-EPLF à Boudouaou pour mettre en avant la même revendication.

L’on faisait remarquer, alors, que le transfert des deux filiales précitées à la SGP INJAB s’est effectué sans avoir réglé au préalable le problème soulevé.

200 travailleurs de VRD plus et 225 autres affiliés à la société des matériaux de construction et corps d’état secondaire (MCCES) sont actuellement livrés à eux-mêmes, incapables de subvenir aux besoins élémentaires de leur famille.

“En plus du retard de versement de ces trois mois de salaires, nous n’avons pas encore été titularisés après plusieurs années de travail” s’indignent d’autres ouvriers tant à Boumerdès qu’à Tidjelabine.

Les responsables des deux filiales concernées imputent une telle situation à la restructuration au groupe EPLF qui avait accusé un énorme retard.

L’on explique que l’activité des entreprises VRD plus et MCCES était pratiquement paralysée, pendant six ans, voire jusqu’à l’achèvement de l’opération des restructurations. A cela s’ajoute les créances non payées et qui datent de plusieurs années, a expliqué M. Rouidjali.

L’on estime enfin, que ces deux filiales peuvent relancer leur activité et payer dans les délais, leurs employés, dans le cadre du vaste plan de redynamisation du secteur du bâtiment prévu par les pouvoirs publics.

Salim Haddou

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