Les représentants de familles sinistrés des Issers et de Bordj Ménaiel ont improvisé un sit-in devant le siège de la wilaya de Boumerdès.
Cette énième action est déclenchée pour réclamer la poursuite de leur prise en charge, dans le cadre de la gestion post-séisme.
Lors d’un tête à tête avec les responsables de la wilaya, en juillet 2009, les sinistrés avaient fait part des souffrances qu’ils endurent depuis plus de six ans. Mais “notre prise en charge tarde à sa concrétiser”, s’indignent des protestataires qui exposent de nombreux problèmes.
Aucune date n’est encore donnée pour le relogement des familles sinistrés qui habitaient avec d’autres proches (avant le cataclysme).
Pourtant des cas similaires ont été tous pris en charge au niveau d’autres communes environnantes, à l’instar de Boudouaou et Khemis El Kechna, a-t-on signalé. On déplore, dans la foulée, le retard du versement de l’aide au loyer et d’autres indemnités pour certaines familles sinistrés ayant perdu leur mobilier suite au séisme. “De telles aides ont été promises par les pouvoirs publics jusqu’à notre relogement (définitif) dans des bâtiments en dur. Et c’est à juste titre que nous continuerons à les réclamer”, a-t-on clamé. Les protestataires menacent de revenir dans la charge, en organisant des marches pacifique et sit-in, notamment dans leur propre circonscription, pour obtenir gain de cause.
Salim Haddou