Le wali de Béjaïa, Ali Bedrici a inspecté mercredi, plusieurs chantiers à travers les communes de Béjaïa et de Tala Hamza. Ces chantiers au nombre de 9, concernent la réalisation d’infrastructures d’enseignement au campus d’Aboudaou et de Targa Ouzemmour qui vont ainsi bénéficier de 4 250 places pédagogiques livrables à la prochaine rentrée universitaire, des VRD et de l’éclairage public à Tala Hamza et à Bir Es-Salem, l’élargissement urbain de la route des Aurès dont la livraison définitive est prévue pour mars 2010, le projet d’aménagement de la voie reliant le boulevard des Aurès à la route de Sétif, l’éclairage du stade de l’Unité maghrébine pour permettre des rencontres nocturnes, la construction à Sidi Yahia d’une unité marine de la Protection civile et les travaux de réalisation à Tizi Bgayet d’une AEP de grande dimension raccordant la commune de Béjaïa au barrage de Tichy-haf. Cette canalisation dont le débit est de 19 300 m3/j et prévue pour la fin du mois de mars, permettra à 57 000 habitants, selon la fiche technique du chantier, de bénéficier d’une plage horaire importante dans la distribution d’eau. A signaler que la venue du wali à Tizi constitue un événement exceptionnel pour les habitants de ce quartier périphérique et déshérité de Béjaïa. Aussi, tout en exprimant leur fierté d’accueillir le premier magistrat de la wilaya chez eux, ils n’ont pas manqué de lui faire part de leurs besoins en matière de route et d’eau potable.
Au cours de la visite des différents chantiers, le wali qui a longuement discuté avec les entrepreneurs, s’est montré particulièrement intransigeant en ce qui concerne, le respect des délais de réalisation, en instruisant, séance tenante, les directeurs de wilaya des secteur concernés d’être stricte dans l’application des pénalités de retard.
Et en direction des membres de l’exécutif, il a, à plusieurs reprises martelé qu’il y a lieu d’encourager les entreprises qui sont sérieuses dans la qualité du travail fait, et de sanctionner de manière rigoureuse, celles qui sont défaillantes et ne plus leur confier de marché à l’avenir.
B. Mouhoub