Depuis la tenue de la tripartite, le marché connaît une déstabilisation inexpliquée dans les prix des différents produits de consommation.
Les fruits secs, particulièrement les lentilles ont connu depuis, une montée vertigineuse pour atteindre les 180 DA le kilogramme. Idem pour la tomate qui frôle les 120 DA. Cependant, la viande blanche affiche des prix qui épatent plus d’un. En effet, les prix du poulet vivant qui, dans un passé récent, était hors de portée des petites bourses, ces jours-ci, son prix vient d’effectuer à la surprise de tout le monde une chute libre pour se voir écouler à 150 DA le kilogramme.
Quant au poulet vidé, son prix a chuté de 100 DA pour être écoulé à 230 DA seulement. Ce “rabais” qui vient à point nommé avec la fête de l’Achoura, permet aux pères de familles de s’offrir ce produit et passer ainsi cette occasion avec un dîner plus ou moins consistant. Si les gens trouvent à chaque fois des explications pour l’instabilité des prix, celui du poulet en ce moment demeure une énigme.
Les marchands de viandes blanches que nous avons interrogés sur la question des chutes des prix de leur produit n’ont pas trouvé de réponses convaincantes. Certains avancent l’argument de la large disponibilité du produit, d’autres avancent d’autres hypothèses portant sur le climat qui, selon eux, n’est pas favorable aux poussins. Tout compte fait, le citoyen profite de cette chute des prix et il souhaite que d’autres produits de large consommation connaîtront eux aussi une baisse substantielle des prix. “Pourvu que cela dure !”, nous lance un client rencontré chez un marchand de viandes blanches.
M. Smaïl