A peine a-t-on achevé le bloc de 200 logements en LSL, lequel d’ailleurs n’est pas encore distribué à nos jours, qu’un autre projet de la même consistance, et du même programme, se dessine déjà.
C’est à l’entame du tronçon de la RN 25 reliant Aomar à Tizi Larbaâ, qu’on peut voir la construction prévue pour 5 niveaux, mais où on a atteint respectivement dans les cages B, C et D, que 4, 3 et 2 dalles.
La visite effectuée sur les lieux n’a pas été maigre en informations, du fait de la présence sur le site du maître de l’ouvrage, et du premier responsable du bureau d’études, venus ce jour-là, comme par hasard assurer le suivi nécessaire, ce dernier, conformément à la règle nous souhaita la bienvenue ; celui-ci, qui exerçait sur nous ses facultés de fin observateur, constatant notre regard balayant de haut en bas l’immeuble, affirma sans tarder : “Nous avons entamé les travaux en mai 2009, le délai de réalisation prendra fin en avril 2010. On a fait vite n’est ce pas ?”
A première vue, on peut dire, sans risque de se tromper, que les travaux ont bien avancé pour preuve la main d’œuvre en place s’employait à la tâche de séparation interne, et au briquettage des façades, il ne reste à apporter à ce projet, selon lui “que trois petits planchers pour une mise à niveau de la dalle supérieure”. Et d’ajouter juste après : “On aurait pu pulvériser le temps, si ce n’etaient les lenteurs administratives qui nous ont contraints à démarrer tard.
Ceci ne veut pas dire que tout baigne dans l’huile, et que tout marche à merveille car dans le registre de la main d’œuvre, le site en question est confronté à l’indisponibilité de ce périmètre des plus déterminants, surtout, précise l’urbaniste, “les maçons, coffreurs et ferrailleurs ; cette force de travail nous vient sans qualification, on les forme parfois sur le chantier”. Signifiant qu’en plus de la lourde responsabilité qu’ils doivent assumer pleinement, s’ajoute à ce rôle la formation des jeunes recrues, on, dit le cadre du bâtiment d’un air désolé “or, dit le cadre du bâtiment, d’un air désolé, on n’a pas du tout le temps pour faire ça”.
Ces 20 logements en LSP, financés par l’OPGI, et qu’on devrait en principe réceptionner en avril 2010, viendront s’ajouter aux 20 unités implantées devant le marché hebdomadaire, et les 20 autres avoisinant le projet en cours, soit au total 60.
A. Chérif