Les élèves ne seront vaccinés qu’après autorisation des parents

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“Cette dernière n’est pas obligatoire”, enchaîne le ministre de tutelle, qui ajoute que “la vaccination des élèves ne se fera qu’avec l’autorisation des parents d’élèves”. Dans le même ordre d’idées, M. Benbouzid a fait savoir que la mouture finale du dossier du régime indemnitaire fera l’objet de discussions au niveau du gouvernement la semaine prochaine.

Sur un autre volet, en ce qui concerne la violence en milieu scolaire, le premier responsable du secteur a précisé qu’“un décret exécutif élaboré par son département pour la lutte contre ce phénomène se trouvait actuellement au niveau du Secrétariat général du gouvernement”.

Celui-ci a par la suite évoqué l’étude élaborée par le ministère. Ayant relevé que le taux de violence en milieu scolaire en Algérie était stable durant la période 2000-2004 avant de baisser durant l’année scolaire 2005-2006, il a rappelé que la violence exercée par les enseignants et l’administration scolaire sur les élèves était de moins de 1% par rapport aux autres types de violence, un taux faible par rapport au nombre d’élèves, a-t-il estimé.

M. Benbouzid qui a également rappelé que la violence en milieu scolaire touchait l’ensemble des pays dans le monde (30% dans les pays arabes, 35% en Europe et 65% aux Etats-Unis), poursuit encore le ministre qui avait pris une série de mesures dont l’installation de la commission nationale de lutte contre la violence en milieu scolaire.

Aboubekeur Benbouzid a, par ailleurs, affirmé que son secteur avait totalement éliminé les établissements éducatifs amiantés à travers tout le territoire national. Répondant à la question d’un député de l’APN, M. Benbouzid a indiqué que sur instruction du président de la République, il a été décidé de procéder à l’élimination totale des établissements éducatifs amiantés, en raison de la dangerosité de cette matière sur la santé des élèves.

Le ministre a signalé avoir personnellement adressé des correspondances en début d’année scolaire, aux walis concernés, dont celui de Djelfa, en vue de procéder au transfert des élèves des établissements amiantés vers d’autres structures, jusqu’à la finalisation des travaux de réalisation de nouvelles structures éducatives programmées pour la région.

Ce dernier a dans ce sens, affirmé qu’“un intérêt particulier était accordé à la wilaya de Djelfa”, en raison, a-t-il dit, des mauvais résultats scolaires qui y sont enregistrés chaque année.

Lemya Ouchenir

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