Le chanteur Cheikh El Mahdi quitte ce bas monde

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Aux environs de dix heures dans la matinée du mercredi, la nouvelle est tombée tel un couperet. Cheikh El Mahdi est décédé suite à une longue maladie qui l’a cloué au lit depuis la mort de son fils Ouali dans un tragique accident de la circulation. Né, il y a 63 ans de cela, à Takerietz Allam El Mahdi a quitté son village natal pour la capitale où il rencontra de grands artistes, à l’image de Cheikh Ezzahi, Guerrouabi et surtout Cheikh El Anka pour lequel il joua du banjo. D’ailleurs, sa dextérité a poussé El Hadj En Anka à surnommer ce dernier Cheikh El Mahdi. Il était tenu de résider à Alger et c’est ainsi qu’il partagera sa chambre avec son collègue de la RTA. Abdiche Belaïd de Boghni et son compatriote d’El Flaye, Ferhani Rachid, tous deux musiciens. Durant son passage à Alger, Cheikh El Mahdi enregistrera en 1975 un disque 45 tours à la radio algérienne avant de tenter une aventure au Sud du pays en tant qu’agent dans l’entreprise nationale du forage. Dès son retour au bercail au début des années 80, il enregistrera deux cassettes entre 1987 et 1995, en plus des six chansons récentes qu’il produira au niveau de l’entreprise nationale de la télévision. Le défunt cheikh, parti dans la matinée du mercredi sera enterré en début d’après-midi du jeudi, soit le dernier jour de l’année. Feu Allam El Mahdi ne saura rien de la nouvelle année 2010, ceci malgré son jeune âge. Cheikh El Mahdi a été enterré jeudi au cimetière de Takerietz (Sidi-Aïch).

A. Gana

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