Aujourd’hui, c’est la rentrée des classes après un premier round de vacances scolaires, dites d’hiver chez nous et de Noël chez les chrétiens. Durant ce repos scolaire, les élèves s’adonnent à leur passion favorite, à savoir les activités de divertissement et de distraction. Et pourtant, ces temps de loisir bien mérités sont souvent empiétés par des exercices fastidieux pour les enfants qui ne sont autres que les devoirs scolaires et les révisions. Ces derniers, même s’ils sont une activité complémentaire aux cours ordinaires que l’enfant reçoit à l’école, constituent néanmoins une corvée. Etant une amputation du temps prévu aux loisirs et aux activités ludiques, les révisions et devoirs déplaisent énormément aux enfants et deviennent en un temps record, un stress dû à l’effort intellectuel qu’il faut faire et surtout, en raison du contrôle des parents et des exigences des enseignants. Quelles solutions doivent trouver les parents, notamment pour inciter leur progéniture à ne pas vivre les révisions et devoirs comme un cauchemar, pour ne pas dire une horreur ? Il faut tout d’abord que les mamans et les papas s’impliquent positivement et changent la manière de gérer cette corvée par leurs enfants. Pour y parvenir, il est indispensable de laisser l’enfant travailler à sa guise, sans lui imposer une quelconque méthode. Il suffit tout simplement de lui laisser la latitude de créer l’ambiance adéquate de travail, celle qui lui sied le plus, en un mot prendre son propre rythme. Toutefois, les parents peuvent intervenir pour inciter davantage l’enfant à travailler en groupe, notamment avec ses camarades de classe, avec lesquels il peut communiquer plus aisément. C’est-à-dire que le devoir des parents est d’accompagner en priorité leurs enfants car ces derniers, en immatures qu’ils sont, ont tendance à négliger leurs devoirs et surtout les révisions indispensables à l’assimilation des leçons faites en classe. Ainsi donc, l’apport familial contribue énormément à l’acquisition de l’intelligence qui n’est jamais innée.
Les partisans de cette théorie, justement, disent que l’enfance est une période déterminante et que le milieu dans lequel vit la personne revêt une grande importance. C’est-à-dire que dans l’esprit de ces derniers, la famille peut-être considérée comme celle qui transmet le goût et la volonté d’apprendre et du savoir. Donc parents, vous êtes avertis !
A. Gana
