La crise qui a secoué la section locale du FFS, suite à une dissension entre ses élus municipaux, semble ne pas connaître son épilogue. En effet, un élu sur la liste FFS au sein de l’Assemblée communale de Ouaguenoun et néanmoins ex-membre de l’exécutif communal, M. Smaïl en l’occurrence, vient d’annoncer, à travers une correspondance adressée aux instances fédérales du parti, sa démission définitive des rangs de la formation d’Aït Ahmed. Toutefois, même si le démissionnaire se garde de faire, du moins pour le moment, une déclaration motivant sa démarche, cette action est intervenue en guise de protestation contre le choix de son “ex-compagnon”, quant à l’intégration du FLN dans l’exécutif. Par ailleurs, cet élu qui semble ne pas avoir digéré sa marginalisation dans la gestion des affaires de la municipalité, compte initier d’autres démarches, visant à faire valoir son statut d’élu. Il y a lieu de rappeler que cet élu réfractaire avait occupé, pendant plusieurs années, le poste de premier secrétaire de section du FFS au niveau de la localité de Ouaguenoun. Il y a lieu de rappeler également qu’un autre élu, considéré comme le bras droit du premier magistrat de la commune, s’est démarqué lui aussi de la ligne adoptée par le P/APC. Disposant d’une large majorité lui permettant de cavaler seul, au lendemain des élections, le parti d’Aït Ahmed semble être affaibli par la défection de ces deux élus. D’autre part, sa représentativité est réduite, du point de vue arithmétique, à une position de minorité au sein de l’APC.
M. A. T.