Les stations de voyageurs sans Abribus

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On ne trouve nulle part d’endroit où s’abriter du soleil ou de la pluie, en attendant le passage d’un taxi ou d’un fourgon de transport de voyageurs.

Quelle que soit votre destination, vous devez prendre des précautions pour vous abriter de la pluie, du vent ou du soleil par vos propres moyens.

Parmi les différents projets inscrits actuellement au PCD (Plan communal de développement), la construction d’Abribus, bien que très utile, n’a jamais été évoquée. Si les propriétaires de voitures n’en voient pas la nécessité, les autres voyageurs, en revanche, ne cessent de les demander. En dehors de quelques “baraques” héritées de l’ex-SNTV, le parapluie demeure le seul rempart pour se protéger de la pluie. Même en plein centre-ville, les voyageurs n’ont droit à aucun égard. Le terrain vague qui fait office de station de fourgons à destination de Tizi Ouzou, est dans un état lamentable. Ils attendent, sous la pluie, les pieds dans des flaques d’eau, l’hypothétique arrivée d’un fourgon. Les samedi et dimanche, le nombre de véhicules mis en service à destination de la ville des Genêts n’arrive pas à canaliser ces centaines d’étudiants et de travailleurs, venus passer la fin de semaine en famille. Le retour n’est jamais aisé, surtout pour ces dizaines de jeunes filles ne pouvant s’abriter qu’aléatoirement sous un parapluie. Cette carence se retrouve sur tout le territoire de la commune.

Aux arrêts, en dehors de l’agglomération, les élèves et les travailleurs sont logés à la même enseigne. Ils ne se plaignent pas tellement de l’attente sous le soleil. Par contre, en hiver, la pluie et le froid glacial seraient plus supportables si les responsables pensaient à ériger de petites baraques, même en parpaings, afin de leur permettre au moins d’éviter de se mouiller. Cela fait aussi partie de l’amélioration du cadre de vie du citoyen.

A. O. T.

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