Il semble que rien ne peut arrêter le terrorisme routier qui continue de faire des victimes au quotidien (une moyenne de 12 décès chaque jour), ceci en dépit de la révision récente du code de la route, par le ministère des Transports et de l’introduction de sanctions sévères contre “les chauffards’’ notamment de poids-lourds, qui sont souvent derrière des accidents mortels. Selon un communiqué de la Gendarmerie nationale, neuf personnes ont trouvé la mort, et quarante et une autre blessées suite à des accidents de la circulation survenus durant la seule journée d’avant-hier. Les unités de la Gendarmerie nationale ont enregistré mardi sur l’ensemble du territoire national, vingt-trois accidents de la circulation routière, dont sept mortels et seize qui ont causé des blessures. Les mêmes accidents ont engendré des dégâts matériels importants à trente-quatre autres véhicules mis en cause, soit vingt-quatre véhicules de tourisme et dix camions. Il est à souligner que la wilaya de Batna (commune de Djerma) vient en tête des wilayas qui ont enregistré le plus grand nombre d’accidents mortels avec deux morts.
Les wilayas de Djelfa (commune d’Aïn Oussara), Ghardaïa (commune d’El Menia), Annaba (commune d’El Hadjar), El-Tarf (commune de Chefia) et Souk-Ahras (commune de Machrouha) ont enregistré chacune un mort.
Quant aux accidents qui ont causé des blessés, le communiqué précise qu’ils ont été répartis à travers les wilayas de Chlef (3 blessés), Relizane, Sidi Bel-Abbès, Batna et El Tarf (2 par wilaya) ainsi que les wilayas de Mascara, Béchar, Skikda, Bordj Bou-Arréridj et Mila (1 mort chacune. Enfin, et comme à l’accoutumée, l’excès de vitesse, les dépassements dangereux et l’imprudence des piétons demeurent les causes principales de ces accidents. A rappeler que notre pays est toujours classé quatrième au monde par le nombre d’accidents enregistrés sur ses routes.
Y. Maouchi
