Le gaz butane, plus cher

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“Nous attendons qu’aboutisse la promesse donnée par l’ex-wali de Tizi-Ouzou M. Ouadah en 2003 d’ériger la maison natale du colonel Amar Ouamrane à Bou Ighzer sur la terre de ses ancêtres ”, nous a dit le maire de Frikat, Amar Arib. Interrogé sur une quelconque opposition, il nous a répondu que son frère avait fait don de 50% de sa part avec acte notarial. L’APC a ouvert une piste jusqu’au terrain qui devrait accueillir cette construction en hommage à celui qui, aux premières heures du mouvement national, s’est engagé avec ses camarades. Les autorités de Frikat, à leur tête le maire, sont prêtes à contribuer pour que ce musée soit construit.

“On voit partout des initiatives prises pour perpétuer l’histoire des valeureux martyrs d’Algérie. A quand la réhabilitation du colonel Ouamrane auquel seule une stèle est dédiée devant la mairie de cette localité ?”, s’est interrogé un membre de la société civile. Amar Ouamrane est né le 10 octobre 1919 à Frikat. Tout comme les jeunes de son temps, il vécut sous l’oppression du colonialisateur. Dès la constitution des premiers noyaux du mouvement national, il adhéra au PPA. Le 8 mai 1945, il fut arrêté et condamné à mort. Il fut alors libéré deux ans après, et gagna le maquis pour préparer le premier 1er-Novembre 1954. Son engagement dans la lutte armée fait de lui un des hommes capables de structurer les rangs de l’ALN. Il participa au congrès de la Soummam aux côtés de Abane Ramdane et bien d’autres congressistes. Il devint membre du CNRA et du CCE, ministre de l’Armement et du Ravitaillement général dans le premier GPRA. Il représenta l’Algérie auprès du Liban et de la Turquie. Au lendemain de l’Indépendance, il se retira de la politique pour s’occuper de ses propres affaires jusqu’au 20 juillet 1992 où il tira sa révérence après une longue maladie. le nom de Amar Ouamrane, figure de proue de la révolution, est intimement lié à l’autre colonel Krim Belkacem. Il fut surnommé “Boukarou” car il était un véritable bagarreur et ne craignait personne.

Amar Ouramdane

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