L’union locale UGTA nous écrit

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Usant de notre droit de réponse, nous vous prions d’insérer la mise au point suivante à l’endroit du directeur de l’unité de confection Numédia M. Mehia qui s’était rendu dans vos bureaux pour tenter de se justifier et justifier son incompétence à gérer 102 travailleurs comme il le dit, alors qu’en fait, il n’existe que 62 travailleurs permanents en les comptabilisant. En effet, à travers ses déclarations à votre journal parues dans votre édition du jeudi 7 janvier 2010, le sieur Mehia a démontré une fois encore son incapacité à prendre en charge un conflit au sein de son entrenprise. Un conflit dont il est la source. N’ayant pas réussi à faire fléchir les travailleurs et leurs représentants syndicaux, ce directeur s’en est remis à la justice en vous exhibant “fièrement” la décision de justice déclarant, selon lui, l’illégalité de la grève menée par les travailleurs. Décision que nous respectons au passage même si les tavailleurs sont restés en marge de la convocation et de ladite décision. Eux, qui avaient enclenché le mouvement de grève spontanément devant l’injustice criante dont avait fait l’objet certains d’entre eux. Des travailleurs et travailleuses qui ont toujours donné le meilleur d’eux-mêmes pour assurer la pénrennité de cette entreprise dont se vante et se gargarise aujourd’hui ce directeur. Ce dernier semble avoir la mémoire courte car au risque de le lui rappeler, c’est grâce à l’UGTA que cette entreprise a été sauvée de la faillite. Ce dernier qui a déjà été muté de son unité de Bordj Bou-Arréridj justement pour son incapacité à gérer un conflit (tiens ! tiens ! l’histoire se répète) dont il a été à l’origine une fois encore vise aujourd’hui de se présenteer en victime de l’organisation qu’il met au défi. Des défis, l’UGTA en a toujours relevés dans l’intérêt des seuls travailleurs et de leur outil de production. Il reste que ce directeur non seulement a mis fin (licenciement) au contrat d’une travailleuse sans aucun préavis mais aussi sans aucune justification plausible en se permettant même d’afficher sa photographie tirée de son dossier personnel dénotant de cette dérive dans la gestion de ce M. Mehia. Mieux la tenue de réunion de travail périodique conformément aux textes en vigueur avec le partenaire social figure en bonne place dans la plate-forme de revendications parce que bafouée par ce directeur. Quant aux manipulations externes dont il se dit victime, nous tenons à préciser que les manipulations sont à l’intérieur de son unité à travers ses “conseillers” qui ont toujours nagé en eaux troubles et que l’UGTA a toujours combattus. Notre organisation a toujours veillé justement pour combattre ces manipulations qui veulent accaparer l’unité en la cédant à leurs petits amis. Et fort heureusement d’ailleurs que l’assiette de terrain de 8 500 m2 dont ce directeur parle, n’est pas la propriété de cette unité autrement dit, il y a longtemps que cette dernière aura été privatisée et cédée aux acolytes de ses “penseurs”. Et ce, à travers la politique de dépermanisation menée tambours battants et à la hussarde par ces deriers pour leur faciliter la tâche et disposer assez de moyens pour y avoir accès à cette assiette dont il dit qu’elle est le malheur de l’entreprise.

Une fois de plus pour ne pas dire de trop, ce directeur a montré ses limites et surtout s’est trompé de cible en s’attaquant à l’organisation et à ses représentants légitimes qui font de leurs revendications et surtout de leur droit à l’exercice syndical sont déterminés à mener leur combat pour leur dignité et la pérennité de leur entreprise jusqu’à la satisfaction totale.

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