Plus de 7 000 appels téléphoniques dénonçant des actes de violence à l’égard des enfants, ont été émis depuis le lancement du numéro vert “30 33”, qui a été mis à la disposition de tous les enfants, pour dénoncer les actes de violence à leur encontre, une bonne initiative qui rentre dans le cadre du programme “Je t’écoute”, du Réseau algérien pour la défense des droits de l’enfant (NADA). 335 cas ont été traités ou en voie de règlement, a indiqué hier le président du Réseau (NADA), Abderrahmane Arar. Il est à rappeler que ce numéro vert a été lancé en 2008 par NADA pour une durée de trois années, dont la première année concerne la wilaya d’Alger comme zone pilote. Concernant les dossiers traités au niveau du comité consultatif du réseau, la même source indique que 55 cas juridiques (abandon de famille, enfants nés sous X, pension alimentaire, droit de garde…) ont été traités. Il est à souligner également, que le réseau a traité 210 cas psychologiques provoqués par des violences diverses (enfants maltraités, adolescents toxicomanes, enfants en détresse morale en raison de défaillance parentale et enfants de mères célibataires…) et 70 autres cas psychosociaux, dont des enfants handicapés et malades et ceux de l’enfance abandonnée.
Notons que ledit programme a permis de maîtriser le mécanisme d’accompagnement et de gestion des situations difficiles et d’urgences ainsi que la désignation de professionnels au niveau des différentes associations, dira le président. Il convient de savoir en sus que le programme “Je t’écoute”, qui sera généralisé au cours de cette année 2010, à 9 wilayas, a été renforcé dès son lancement par l’installation des équipes pour la cellule d’écoute, de conseils et d’orientation ainsi que du comité consultatif sur les droits de l’enfant. Le personnel en charge de ce programme a par ailleurs, été formé aux techniques d’écoute et de conseils, ainsi qu’à l’élaboration d’un plan de communication-sensibilisation sur les droits de l’enfant à travers des campagnes publicitaires, des expositions de photographies et des concours de dessins, a-t-on appris.
Y. Maouchi